Bernard Lavilliers, métamorphosé aux dernières nouvelles, épaule de son Stream, et moi, métamorphosé ce soir, je sauve, je continue, et je finirai.
J’ai tantôt éteint mon ordi sans publier un billet que je destinais aux abonné(e)s de Mediapart, où je quémandais littéralement aux genoux de la rédaction. Je ne suis plus là pour les mêmes raisons, même si (pardon, désormais), je me ferais un honneur de prêter ma plume ou mon pinceau à cet incomparable média. Voici mon propos :
Triche, déf
Les mathématiques sont une surpuissante arme que malheureusement je ne possède ni ne maîtrise, et il m’est presque aussi insupportable de me remémorer les exercices d’arithmétique basique pratiqués en salle de bain occupée que d’entendre le patronyme d’une personne de droite (pointe bien, socio-farce-attrape). Fini, l’hypocrisie ?
5023-2761 ?
Les bulles, que j’imagine chères à l’imaginant Bachelard, ne sauvent pas mon regard de la teub. Et j’ai mal au crâne à force de me triturer les méninges dans la chaleur et l’odeur de la… salle de bain.
J’arrive sans cartable à l’école catholique, sans force suffisante pour étudier, sans espoir quant à ma destinée, avec la fenêtre (window, en espagnol), et le radiateur à mes côtés. Je n’ai aucune raison de me rêver Président, même si l’idée à l’air de trotter dans la tête de Ludovic, de grand-Pierre (chuis vache, mais j’te kiffe), et de pas mal d’autres garçons. Comme c’est proche de l’an de grâce 1981, l’école se plie à contre-cœur au minimales exigences égalitaires en accueillant des filles.
Moi pas Président, mais moi plus important
Heurter la sensibilité à fleur-de-peau d’un criminel, eût-il la plus tranquille des consciences, c’est lui montrer un fragment de son reflet.
Yo Americano, tu, fantasma
Et les choses vont ainsi que Lavilliers chantera toute la nuit sans moi, et j’ignore qui de la fatigue ou de la trouille m’emmerde le plus. Quoi qu’il en soit, navré, ou ravi, c’est fini.