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Billet de blog 25 octobre 2024

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Les cannibales endimanchés

Poème rescapé de mes commentaires à un article de Mathias Thépot, je publie ce petit portrait acide d'un macroniste-type.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un macronnard égaré tenait en son Assemblée un pelage.
Le brandissant, il cirait à son micro : la peau du Sauvage !
Dans le revers de son veston, une pierre, bleue, en cage.
Il comptait. Le Temps Magnifique qui s'écoule, l'Ouvrage !

De Berline en Berline il rentre chez soi. Il est encore tôt.
Madame s'affaire dans la salle de bain, comme à la putlicité. 
Un téléphone bleu trône sur une table transparente, un thé.
Une femme frotte, utile, le dos de l'enfant, le sol, les carreaux.

Une famille sacrée bien composée le supporte à la campagne.
L'amour va de soi, le pouvoir va de soi, la bagnole va de soi. 
Paris est à deux enjambées d'élu, les chiens braves font ouah-ouah.
Il ouvre son quotidien et se perd dans le monde, Madame est en bas. 

Un rêve arithmétique se forme dans son cerveau reptilien. On voit tout. 
Des nomenclatures en pâte-à-modeler, des volumes avec des châteaux dedans. 
Les arbres veillent à la lune égoïste, et le cul de Madame au corps exécutant.
Demain est sacrément un autre jour, et le Vice et la Malice plantent leurs clous. 

Du caractère macroniste, n’est-il plus rien à dire ?
Il serait fâcheux d’omettre le côté brun, fasciste…
Oh ! Crieront les Trolls, une autre époque, triste…
Mais un Skywalker, même sous le joug de Vador, respire.

Fulguropoing ! Ce mot, ce cri de guerre, je le lance.
Fieffés fascistes, en cravate ou en béret, je dégomme.
Je vais sans gomme désormais, il faut placer France, mais tant-pis,
Et comme tout est désormais permis, et que tout part en sucette, permettez-moi de vous botter le cul.   

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