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Billet de blog 5 juillet 2013

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Une analyse savoureuse du mot d'allégeance de C. Lagarde à N. Sarkozy

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Trouvé cette analyse sur le site d'un ancien abonné de Mediapart , Philippe-Joseph Salazar, spécialiste en "réthorique", et à ce titre passionnant à plus d'un titre, cette analyse, donc, du texte qu'aurait écrit Christine Lagarde à l'attention de Nicolas Sarkozy, fait qui n'a été ni confirmé ni infirmé par les protagonistes.

Je vous invite à découvrir ce décryptage original, particulièrement savoureux de mon point de vue :

Madame Lagarde ou la Fausse Servante

lundi 17 juin 2013, par Philippe-Joseph Salazar

[       Il est très rare de voir un Grand s’abaisser. La lettre adressée par la dame du FMI (qui a sauvé la Grèce comme on le sait) au deuxième quinquennal est un morceau d’anthologie (La lettre d’allégeance de Christine Lagarde à Nicolas Sarkozy). Révélée par Le Monde, et si elle n’est pas un faux, et jusqu’à présent aucun démenti n’a été le ressort d’une opération de comm’ , cette lettre de Madame Lagarde révèle à quel point l’exercice du pouvoir est, avant tout, un exercice de vocalisation – imaginez une fable de La Fontaine intitulée « La pintade et le geai », ou un opéra-bouffe de Mozart : La Fausse Servante.

Décortiquons la rhétorique de la servilité.

« Cher Nicolas, très brièvement et respectueusement", écrit la patronne du FMI ».

Comme on ne sait pas quand elle a écrit cette lettre (si ce n’est pas un faux), Le Monde ne devrait pas dire « patronne du FMI », mais passons. On note le ton copain-copain et la cacophonie du « très brièvement » : style école de commerce, comme ceux qui disent « très, très, très bien ». De l’usage sot des adverbes qui révèle en réalité qu’on voudrait bien ne pas dire ce que l’on va dire, mais qu’on est obligé de dire, d’où le fayotage contradictoire du deuxième adverbe « respectueusement ». Car si on est vraiment respectueux, on n’impose pas à celui à qui on indique son respect qu’on va lui parler « très brièvement ». Ce sont les maîtres qui sont « brefs » avec les inférieurs. Pas l’inverse.

......]

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