Les sondages de l’ex-gouvernement Fillon font l’objet d’une enquête préliminaire.
C’est en toute discrétion, le 11 octobre dernier, que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics », confiée à la brigade de répression de la délinquance économique. Dans le collimateur : l’ancien Premier ministre François Fillonet plusieurs des ministres (lire ci-dessous) de son gouvernement, suspectés d’avoir recouru abusivement à des instituts de sondages et de conseils en communication lors du précédent quinquennat, sans respecter les règles des marchés publics, et aux frais des contribuables.
A l’origine de l’enquête, une plainte déposée il y a un an par Anticor, l’association anticorruption, qui s’est emparée d’un rapport très critique de la Cour des comptes, remis en 2011, sur les dépenses de communication du gouvernement Fillon. Les magistrats de la Cour notaient que « les règles de concurrence sont parfois méconnues » et ajoutaient que les « conditions d’achat sont parfois contestables, voire irrégulières ». Ces pratiques concernent tous les ministères. Pour Matignon spécifiquement, la Cour relevait des contrats passés avec la société Giacometti-Péron sans mise en concurrence ni publicité pour un montant de 694059 € entre mai 2008 et juillet 2011.
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Pour Fillon, la divulgation de cette enquête tombe mal : c’est ce week-end qu’il lance la campagne d’adhésion à son mouvement, Force républicaine. Ce mouvement doit lui servir de base pour préparer l’élection présidentielle de 2017.
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