Devenez préfets fakiriens !

URGENT Offres d’emploi (vraiment) : devenez préfets fakiriens !

"Environ quatre mille spectateurs, sur la seule journée de mercredi 24, sont allés voir Merci patron ! Encore 4000 jeudi. On ne va pas crier « cocorico ». Ou, comme dirait mon Commissaire, « il faut pas aller chercher les œufs dans le cul de la poule. » M’enfin, quand même : ça prend tournure. Avec un bon bouche à oreille, d’après Etienne de Jour2Fête, notre distributeur : « Tout est possible. »

Maintenant, comme je suis un rabat-joie, je vois aussi le verre à moitié vide : ce sont huit mille activistes potentiels de perdus dans la nature. Que je vous explique : à la fin du film, dans les salles, les gens sont enthousiastes, applaudissent, entonnent l’hymne des Charlots, bref, sont remontés comme des coucous. Puis ils s’en vont. Sans laisser de trace. Nous sommes en train de laisser filer une immense richesse.

L’urgence, maintenant, dans toutes les villes, à toutes les séances si possible, c’est de recueillir les adresses courriels. Pour quoi faire, ensuite ? Pour défendre d’autres Klur ? Pour intervenir dans des Assemblées générales ? Pour travailler à la jonction des Goodyear et des Notre-Dame-des-Landes, des Rouges et des Verts ? Je l’ignore. On verra plus tard. Il faut laisser l’avenir s’inventer. Mais la base pour un potentiel mouvement de masse est là, maintenant.

Aussi, je demande aux fakiriens, fakiriennes, dans leur ville, le jour où ils le peuvent, à la séance qui leur convient, de faire circuler dans la salle le document suivant et de relever les adresses courriels.

Surtout, et sérieusement, nous recrutons des « préfets » : un référent par salle de cinéma. Charge à lui de 1 / recueillir les adresses Internet ; 2 / vendre le journal à la sortie (à la sortie, ça part mieux que les hosties à la messe du dimanche matin).
On a les moyens de vous payer (soit via un CDD, soit en laissant une part des ventes).
Vraiment, tout ça.
Rapidement.
Dans l’urgence.

Merci patron ! la suite : ça commence maintenant, et avec vous.
Car comme d’habitude, et jusqu’ici on ne s’est pas plantés :
Sans vous, on ne peut rien. Avec vous, on peut beaucoup.
Et c’est pour ça qu’à la fin c’est nous qu’on va gagner !"

*****

Je viens d'aller voir le film : un vrai régal ! ce mec est rusé comme un renard et il sème la joie autour de lui, dans un déluge d'intelligence et d'astuce il rend le bonheur à un couple qui voulait faire brûler sa maison plutôt que de la donner aux huissiers ! quand on repense ensuite à la "prestation" d'Apathie, on la trouve vraiment plus que médiocre et piteuse, lui le larbin de la classe "dominante".

On ris beaucoup, on est heureux et c'est vrai que c'est "gâcher" de repartir sans qu'il y ait de suite...