...de la même façon que certaines odeurs, certains morceaux de musique aussi, vous transportent instantanément dans le monde des souvenirs, le Tour de France agît lui aussi comme ça pour moi.... les images de campagne magnifique défilant me ramènent à mes dix ans, quand, au coeur des vacances au mois de juillet, après avoir travaillé dans les champs pour rentrer les foins, nous écoutions à la radio le compte-rendu de l'étape du jour, enfin, "nous"... mon beau-père surtout.... moi je buvais tranquillement une limonade fraîche dans la pénombre préservant la fraîcheur de la maison...c'était l'époque où on parlait d'Anquetil et de Poulidor, l'éternel "second"....
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Je ne me souviens pas si on parlait de dopage...
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Trouvé sur le net ce petit historique du Tour... :
Le Français Jacques Anquetil est lâché dans le col du Tourmalet, le 16 juillet 1957, lors de la 18ème étape du Tour de France entre Saint-Gaudens et Pau. (AFP)
En 1903, le premier Tour est un succès. Puis avec les enjeux locaux et mondiaux, tout déraille. L'épopée des embrouilles en six étapes.
Par SYLVAIN MOUILLARD, QUENTIN GIRARD - sur le site de Libé.fr, ici
[ «Mais vous voulez tuer les coureurs ?» C’est l’interrogation mi-consternée, mi-incrédule, d’Henri Desgrange, patron du journal l’Auto, quand son jeune journaliste Géo Lefèvre lui propose, en 1902, de faire le «tour de la France» à bicyclette. Desgrange doute, mais demande à voir. L’année suivante, le Tour est lancé. Une référence. «L’épreuve sportive la plus dure au monde», disent certains.]
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j'aime bien cette remarque de Jacques Anquetil :
«Je me dope parce que tout le monde se dope […]. Bien souvent, je me suis fait des piqûres et si, maintenant, on veut m’accuser de me doper, ce n’est pas bien difficile, il suffit de regarder mes fesses et mes cuisses, ce sont de véritables écumoires»
