Trahi ? Trompé ? Ou me suis- je trompé moi-même ?
En 2002, j'ai presque pleuré en votant pour M.Chirac. En 2012, j'ai voté sans hésité (au 2em tour) pour M.Hollande. A présent, je me sens ridiculisé. Comment puis-je défendre une politique qui avance d'un petit pas, recule de trois, annonce des taxes sur les transactions ou sur les sociétés, mais fait marche arrière quand des "pigeons" roucoulent un peu fort, impose un aéroport inutile quand les représentants de cette politique de gauche soutenaient le combat contre l'aéroport de Picardie (qui biffait mon village de la carte) et veulent aujourd'hui à coup de force bâtir un semblable!!! J'avoue n'y comprendre plus rien;
Le plus amusant est que mes amis de droite rigolent gentiment (c'est suprêmement agaçant) !
Trêve de plaisanterie! M.Hollande le peuple va encore payer! Comme toujours on ne touche pas aux riches! Selon cette Sacro Sainte logique libérale : il faut épuiser les petits points d'eau pour enrichir les gros fleuves!
M.Hollande, la banque et les réseaux finaciers sont la mort de la Démocratie (j'espère que ce mot fait encore echo en vous) ; la Grèce sombre dans le néo-nazisme, la Hongrie dans un totalitarisme encore vaguement sanglé par l'Europe...mais qu'en sera-t-il des Balkans si la Grèce bascule dans le Néo-Fascisme? Ou s'arrêtera la vague brune ? Elle frissonne chez nous...Je suis dans un petit village de (à peu près) 180 votants, sur 170 exprimés, il y a eu 20% pour LePen.
Monsieur Le Président,
Il faut rappeler au monde qu'un pays est un peuple qui travaille. Un pays n'est pas un amas de "types" et "meufs" que l'on prend, que l'on vire, qu'on paye quand c'est possible, qu'on lâche sur le bord de la route en ricannant. Un Pays, une Nation, c'est la dignité du travail et du travail de tous sans restriction. La dignité d'un Etat c'est de protéger tous ces travailleurs dès qu'ils participent à la richesse du pays et qu'ils partagent ses exigences et ses devoirs. Il va de soi que quiconque s'enrichi dans le pays sans vouloir participer aux efforts demandés à tous, et cherche même à échapper à ses devoirs de citoyen n'a plus droit à ce titre.
La "compétitivité" est un beau prétexte pour détruire tous les acquis sociaux qui aux yeux des "Libéraux" sont un frein. Ils ne sont un frein qu'à l'enrichissement systématique et à l'appauvrissement tout aussi systématique des peuples. Soyons clair : il y a encore peu on parlait des pays "sous-dévoppés", puis des "pays en voie de développement", les mêmes sont devenus des pays "émergents" (c'est-à-dire qui font du fric) et donc avec qui les "banquiers peuvent parler'. Problème : si les anciens pauvres sont devenus riches ou en passe de l'être, il faut, pour les financiers en appauvrir d'autres ; et pourquoi pas l'Europe, belle tête de pont commerciale pour l'Est comme pour l'ouest