Ci-dessous, rappel de la longue liste des "faveurs" que la République française accorde déjà à François HOLLANDE et Nicolas SARKOZY et bientôt à Emmanuel MACRON
* près de 20 000 € par mois dès lors qu'ils siègent au Conseil Constitutionnel, institution dans laquelle les présidents de la République sont membres de droit à vie ET EN PLUS
* un appartement de fonction meublé et équipé avec de un à deux personnels attachés ET EN PLUS
* deux policiers assurant la protection rapprochée ET EN PLUS
* une voiture de fonction à titre permanent avec deux chauffeurs ET EN PLUS
* de trois à sept collaborateurs permanents pour le secrétariat comprenant un chef de cabinet, deux assistants, un fonctionnaire des Archives nationales, trois secrétaires-dactylos ET EN PLUS
* une sécurité particulière pour le domicile privé ET EN PLUS
* la gratuité dans les transports publics, notamment sur l’ensemble du réseau SNCF, où l’ancien chef d’État peut prétendre à la première classe dès lors qu’il justifie que le déplacement est en lien avec son activité d’anciens présidents ET EN PLUS
* la gratuité sur Air France, où il est accueilli en classe Affaires ET EN PLUS
* enfin, l’ex-président est hébergé dans une résidence consulaire par l’ambassade de France s’il séjourne à l’étranger, ou en préfecture ou sous-préfecture pour un déplacement sur le territoire national
Toutes ces dépenses sont à la charge des contribuables français à qui l’État sert de plus en plus la ceinture sauf aux plus riches qui n'ont même plus à payer l'ISF.
Il y a également le cas des privilèges des premiers ministres (et la liste est longue : Edith CRESSON, Edouard BALLADUR, Alain JUPPE, Jean-Pierre RAFFARIN, Dominique DE VILLEPIN, François FILLON, Jean-Marc AYRAULT, Manuel VALLS, Bernard CAZENEUVE, Edouard PHILIPPE, Jean CASTEX et bientôt Elisabeth BORNE) qui ont bénéficié notamment d'une prime de départ correspondant à trois mois de l’indemnité qu’il percevait lorsqu’il était encore en fonction (ainsi Jean CASTEX par exemple a touché à ce titre 44 730 € pour 1 an, 10 mois et 13 jours de fonction - joli cadeau de la République non ?) sauf pour ceux qui avaient repris une activité rémunérée avant.
Autres privilèges pour les anciens premiers ministres :
- sur leur demande, un agent pour leur secrétariat particulier, pendant une durée maximale de dix ans (jusqu'en 2019, ce privilège était accordé à vie...) à compter de la fin de leurs fonctions et au plus tard jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de soixante-sept ans
- sur leur demande, d'un véhicule de fonction et d'un conducteur automobile et les dépenses y afférentes (pour eux le prix de l'essence peut augmenter, ils sont au delà de ce problème bassement matériel)
- d’un dispositif de protection policière coordonné par le Service de la protection du ministère de l’Intérieur (SDPL).
Depuis Lionel JOSPIN qui avait permis de supprimer les fonds secrets, François HOLLANDE n’a - quant à lui - guère aboli de privilèges lors de son quinquennat, décevant tant et tant d’électeurs de la gauche en général et de son Parti Socialiste en particulier, qui d’ailleurs ne s’en est toujours pas remis et ne s’en remettra sans doute pas de sitôt.
Le monde de la finance (sinon qui d'autre ?) l'a récupéré en vol et pour lui, pour cet ex président de la République, c'est la confiance que le peuple lui avait donné qu'il a trahie.
Aujourd'hui, François HOLLANDE ne fait même pas profil bas, il édite encore des bouquins et caracole sur les médias, droit dans ses bottes, avec un bel embonpoint, résultat de tous ces jolis PRIVILEGES qu'il a su se conserver !