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Billet de blog 13 janvier 2024

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L’ogre de la forêt

Avec ces mesures de droite extrême, la vérité, je dois lui dire

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans cette ville, lorsque je marche, je pense à lui.

Son visage, sa voix me manque, ici plus encore,

Cette douceur qu’il a pour me dire

« O fille Ghriba fais tinter tes bracelets ».

Alors je rentre au bateau, encore je l’écoute,

là, en regardant les oiseaux, je n’ai pas peur,

le ciel si rouge ici le soir, je lui réponds :

« Je crains l'ogre de la forêt père Inouba ».

Rue d’Aix, des visages amis j'irai croiser,

Chez Lilya, un pain de semoule je vais acheter,

Idir va t’il encore chanter :

« O fille Ghriba je le crains aussi ».

Sans papier, vous vous imaginez,

Le vieux enroulé dans son burnous,

avec ces mesures de droite extrême, la vérité, je dois lui dire :

Père Inouba, l’ogre est là, n’ouvre pas ta porte !

Pascal Coutrot-Lecoeur 7 janvier 2024

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