Le 21 juin 2005, Thierry Breton qui était alors ministre des finances et de l'économie présentait son plan de redressement et de croissance pour une France qui vivait au dessus de ses moyens et qui était fort endettée. Le ministre déclarait à cette époque je le cite "pour la première fois la totalité des impôts des français sera égale à la totalité de la dette, on a plus les moyens d'investir sur l'avenir donc il faut traiter ce problème et nous avons des solutions" Il faut donc remettre les gens au travail et repousser l'âge de la retraite car disait-il "On ne peut pas à la fois avoir l'allongement de la durée de vie...et penser qu'on pourra s'en sortir en travaillant moins, Non, la croissance passe par le fait de travailler plus et plus longtemps...."
A partir de 2007, l'Union pour la Majorité Présidentielle battait campagne agitant le déficit public que nous avions alors ; mille milliards d’€uros, piètre héritage que nous laisserions à nos enfants si Nicolas SARKOZY ne prenait pas les choses en mains.
En 2011, Monsieur Fillon déclarait « … le temps du laxisme budgétaire est révolu... ».
Presque 20 ans plus tard, Bruno Le Maire qui a poursuivi la déroute budgétaire de l’État a récemment remis le couvert.
Bouclier fiscal et super profits pour les uns, réduction des allocations chômage ou allongement de l'âge de la retraite pour d'autres… et notre pays est aujourd’hui au bord du précipice avec l’extrême droite qui se frotte les mains et se lèche les babines.
Voilà pourquoi serait-il sans doute plus judicieux dans l'intérêt des pays en général et des peuples en particulier, d'évaluer et mettre sous surveillance non pas les Etats mais les hommes politiques et pouvoir ainsi les noter objectivement à mi mandat.
Imaginez notre actuel bon roi et tous les membres de son gouvernement avec ce déficit public qu’ils ont réussi à creuser à 3200 milliards, affublés d'un triple C (l’Agence de notation ce serait l’ensemble des citoyennes et des citoyens), c'est à dire « président et gouvernement incompétents », sonnant ainsi le glas de la fin de leurs mandats avec la tenue de nouvelles élections.