Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
En 2003, alors que restait espéré, sinon plausible, un accord palestino-israëlien pour la constitution d'un Etat Palestinien aux cotés d'Israël, nous avions dédié le festival les Cyclopédies à la réconciliation des deux nations. Sous le titre : "Palestine mais presque", pendant une semaine, des artistes palestiniens et israëliens avaient présenté aux Dijonnais des oeuvres pluridisciplinaires et fait danser les colombes de la paix. Parmi les résidences, l'une était dédiée à des plasticiens. L'un d'entre eux avait créé une sculpture monumentale : il s'agissait d'une clé forgée en métal, écrivant Palestine en arabe, et symbolisant l'ouverture du futur Etat palestinien. Déposée dans le hall de l'ancienne faculté des lettres de l'Université de Bourgogne, elle était destinée à être érigée dans un lieu public lors de l'avènement du nouvel Etat... La question faisant long feu, elle est donc restée sur le flanc. Là où elle était. Ah, comme le souvenir n'est pas loin du remords !
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