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Billet de blog 9 décembre 2015

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L'État et Nissan continuent de discuter à propos de Renault

Le problème qui oppose l’État français et Nissan à propos des actions de Renault est aussi bien complexe qu’épineux. En effet, l’État qui détenait jusqu’au début de l’année 15% des actifs de Renault a revu à la hausse ses parts. Ses actifs étaient de l’ordre de 20% en vue de l’AG du 30 avril 2015.

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Cette mesure a été prise par le ministre de l’Économie Emanuel Macron dans le but de faire barrage au principe une voix un vote, si cher à la direction. Ce genre de pratique a été toujours contesté par les Nippons.

Une tentative de compromis pour éviter la crise

Suite à sa victoire de haute facture obtenue lors de l’AG du 30 avril dernier, l’État se trouve désormais dans une situation plus qu’inconfortable à cause des principes de vote. En effet, suite au principe du vote double imposé par l’état et qui renforce sa position au détriment du groupe Nissan, le PDG du groupe Renault Nissan Carlos Gosn s’est mis en ordre de bataille. C’est dans ce sens que l’État afin d’éviter un bras de fer a fait des propositions, lesquelles stipulent que l’État s’engage à redescendre au niveau initial et abandonner sa volonté d’activer la Loi Frolange qui lui confère des voix doubles lors des AG. Toutefois, cette proposition a été jugée insuffisante. Les représentants du Groupe Nissan ont décidé de mettre les points sur les « I » lors du conseil d’administration qui s’est tenu le 06 novembre dernier. En effet, Hiroto Saikawa exprime son profond désaccord en demandant un plus grand équilibre entre les deux groupes.

Le groupe japonais veut plus de garanties, l’État veut y aller doucement

Le groupe Nissan conforté par la position du PDG Carlos Gosn est soucieux de maintenir l’alliance vieille de 15 ans. Il souhaite un rééquilibrage de cette collaboration. En effet, les dirigeants de Renault qui détiennent 43,4% des actifs du groupe Nissan veulent renforcer la position des Nippons dans cette alliance. Les Japonais quant à eux qui veulent des participations croisées de l'ordre de 25% à 35%, selon des sources. Toutefois, l’état temporise et ne veut pas mettre la charrue avant les Bœufs. Par la voix de son ministre Emanuel Macron, il signifie qu’une fusion complète n’est pas encore à l’ordre du jour. Ainsi une sous-commission sera mise en place pour suivre les discussions État Nissan en vue du conseil d’administration du 11 décembre prochain.

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