Une confrontation inattendue entre un économiste et un psychanalyste échangeant leurs points de vue sur l'économie financière et l'économie psychique. Posant un diagnostic imparable et cruel, les deux auteurs se demandent: pourquoi ne fait-on pas ce que l’on sait qu’il faut faire et pourquoi accepte-t-on que l’on ne le fasse pas ?
La rencontre s'est déroulée au théâtre de l’École Normale Supérieure de la Rue d’Ulm à Paris le 12 octobre 2014. Nous publions la vidéos aujourd'hui, elle est également disponible en DVD.
René Major est directeur de l'Institut des Hautes Études en Psychanalyse, auteur de Au coeur de l'économie, l'inconscient (Galilée 2014) ; Pierre-Noël Giraud est professeur d'économie à Mines Paris-Tech et à l'Université Paris Dauphine, auteur de Le Commerce des promesses (Seuil, 2001, 2009) et La Mondialisation, émergences et fragmentations (Science humaines éditions, 2008) et du récent L'homme inutile, du bon usage de l'économie (Odile Jacob, 2015).
Chapitre 1 – Trilogue théâtral (34 mn)
Un économiste libéral, un keynésien et un marxiste s’affrontent sur les conséquences de la crise de 2008.
Une mise en scène de Daniel Mesguich sur un texte de Pierre-Noël Giraud
Chapitre 2 – Le trésor de la Sierra Madre (5 mn)
Lecture par Daniel Mesguich du commentaire de René Major sur le film de John Huston
Chapitre 3 – Premier débat (39 mn)
Économie et psychanalyse : quelle différence établir entre l’acteur au sens économique et le sujet au sens freudien?
Chapitre 4 – La fausse monnaie (23 mn)
Lecture par Daniel Mesguich du commentaire de René Major sur le poème de Charles Baudelaire
Chapitre 5 – Deuxième débat (48 mn)
Le don : peut-il exister un don intégral? Peut-on parler d’échange en économie? Quel est le rôle symbolique de l’effigie dans la monnaie? Les ruses de l’avoir et de l’être sont infinies.
Chapitre 6 – Troisième débat (82 mn)
La dette et le consentement : vivre dans une économie de la dette et du sacrifice engendre de tristes conséquences, nous portons souvent les bons diagnostics sur la crise mais nous sommes impuissants face à elle.