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Les statistiques le montrent, les jeunes sont de plus en plus diplômés. Il faut dire qu’avec tous les discours qu’on entend sur le chômage, les études sont indispensables pour espérer trouver un travail intéressant. Et en plus d’être diplômé, la génération Y profite au maximum des opportunités qui lui sont proposées à l’international, avec des programmes comme ERASMUS ou les échanges entre écoles (à lire l’article des échos sur le succès d’ERASMUS https://www.lesechos.fr/09/01/2017/lesechos.fr/0211672718553_le-succes-du-programme-erasmus-en-7-chiffres.htm ).
La différence avec les générations précédentes, c’est que les jeunes Y ne suivent pas un parcours classique sans se poser de questions. Ils sont souvent ambitieux et chaque année compte. Les écoles supérieures comme les facs se sont adaptées en proposant différentes spécialisations ou options. Les classes se sont également adaptés au numérique en proposant de plus en plus de cours en ligne.
Les filières en apprentissage sont également de plus en plus prisées. Elles permettent de rendre les études plus concrètes et leur donner du sens avec une expérience dans le monde du travail. Car ce que recherche la génération Y est avant tout du sens, dans ses études, dans son travail et dans sa vie en générale. De plus en plus de jeunes terminent leurs études et débutent dans la vie active sans vraiment savoir ce qu’ils veulent faire. Le monde du travail et des grosses entreprises n’est pas ce qu’ils imaginaient.
Il y a un véritable décalage entre la génération Y avec les autres car elle ne perçoit pas la valeur du travail comme d’un effort à fournir mais comme un sens à donner. Car là où leurs aînés sacrifiaient leur vie perso pour une longue carrière dans une société, cette génération préfère voir épanouissement personnel et n’hésitera pas à démissionner si elle n’est pas satisfaite. Et c’est en ça qu’elle est mobile et agile.