Journaliste (ex-Reuters), auteure indépendante et grande voyageuse, je vis dans plusieurs langues et cultures.
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Un mois de confinement... arrivent l'impatience et l'angoisse avec la quarantaine prolongée jusqu'au 3 mai. Ce ne sont plus des vacances, on se demande à quand le retour à une vie normale faite de projets et de rencontres hors les murs. Cette vie commence à nous manquer, par moment on en souffre, on essaie de se reprendre en pensant à autre chose, on lutte contre son angoisse, on pense à l'absurdité de cette situation, inédite pour nos générations, quand la moitié de la planète est confinée, on tourne en rond, on se divertit comme on peut, surtout en regardant la vie d'avant en ligne comme de vieilles photos d'un temps révolu. Peut-être que pour ne pas en souffrir, il faudrait se dire qu'elle n'existe plus, que la vie normale c'est celle qu'on vit aujourd'hui et que la vie d'après le confinement sera autrement nouvelle, comme si l'humanité traversait un long tunnel d'un pays à un autre, et qu'en ressortant, le paysage serait celui d'une autre géographie.
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