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Journaliste (ex-reuters) et auteure indépendante basée à Rome, je vis et travaille dans plusieurs langues et cultures

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Billet de blog 13 mai 2020

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Chronique romaine: syndrome de la cabane

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

J'ai appris par mon amie Béatrice qui a lu mon billet publié hier, que je pourrais souffrir du syndrome de la cabane. Apparemment, ce syndrome se traduit par le refus de retourner à la civilisation et se manifeste par une certaine angoisse à l'idée du déconfinement. Pour les lecteurs qui pensent en être atteints, en voici les symptômes: sentiment de tristesse à l'idée de ressortir, méfiance à l'égard du contact avec les autres, augmentation du stress et de l'anxiété jusqu'à l'angoisse totale à l'idée de mettre un pied dehors. Je n'irai pas jusque là dans mon cas particulier, mais un léger sentiment de tristesse, je le ressens. C'est surtout que je n'ai pas envie de quitter notre maison à la campagne pour me retrouver coincée dans un appartement d'emprunt en ville avec deux garçons scolarisés en ligne pour qui je devrai cuisiner midi et soir et qui ne pourront sortir qu'accompagnés au parc public. J'aurai donc moins d'espace et moins de liberté de mouvement qu'ici si on peut employer ces termes dans un contexte de confinement. Ironie du sort, peut-être que mon vrai confinement commence maintenant...

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