Journaliste (ex-Reuters), auteure indépendante et grande voyageuse, je vis dans plusieurs langues et cultures.
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
La saison des orages arrive et ils peuvent être violents à Rome, c'est une des grandes surprises quand on s'installe dans cette ville. On imagine le soleil en permanence -il est souvent là - mais on ne s'attend pas à des précipitations annuelles plus élevées qu'à Londres ou à Dublin, et pourtant c'est le cas. A Rome, ces précipitations sont en moyenne de 799 millimètres pour 78 jours de pluie, à Dublin, elles sont de 758 millimètres pour 129 jours (d'après les agences météorologiques). Les chiffres le disent: les pluies sont plus intenses à Rome. Nous avons pu en témoigner aujourd'hui où il a tellement plu qu'on ne pouvait rien faire d'autre que de regarder la pluie tomber par la fenêtre. C'est d'ailleurs ce que j'ai passé mon après-midi à faire, à me détacher de mon écran pour rêvasser devant la pluie. Ces pluies sont agréables, surtout à l'approche de l'été, elles rafraichissent et nettoient, elles font tomber la chaleur humide qui s'accumule et deviendrait vite étouffante sans le soulagement de l'orage. On ne s'en plaint pas sauf quand c'est un long weekend comme celui qui arrive (fête nationale du 2 juin qui commémore la création de la République italienne) et qu'à Rome, tout le monde se réjouissait d'aller à la plage pour la première fois depuis la fin du confinement.
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