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Billet de blog 11 avril 2022

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Facturer l'oxygène

Et si les pays régulateurs du climat facturaient leur services? A plusieurs milliers -ou millions- d'euros à l'hectare, terminée la déforestation.

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Stel je :  de landen die het wereldklimaat reguleren laten hun dienst factureren. Wat gebeurt ? De ontbossing in het Amazonegebied is af.
Que pasa si los payses regulador del climat hacen pagar por sus servicios?  La deforestación amazónica se acaba.

Depuis l'invasion russe, le monde est sorti d'un long sommeil : l'Ukraine était un grenier à blé mondial et le prix de l'huile a bondi. Tout cela en raison d'un pays en guerre dont la monnaie, la Hryvnia, était au mois de février entre 30 et 35 centime d'euros. Autant dire peu en terme de prestige comme d'économie.

D'autres pays invisibles joueraient-ils un rôle crucial ? Utiliser quelqu'un en feignant d'ignorer sa valeur est une technique éprouvée. Imaginons un pays peu connu, grevé de dettes avec une monnaie instable. Cela ne devrait pas être trop dur à trouver. Imaginons le Guyana.

Situé sur le bouclier guyanais, son territoire est constitué en majeure partie de forêt amazonienne. Peut-être 90%. Peu industrialisé, peu de perspectives de dévellopement, un taux d'insécurité élévé, manque d'emploi, éducation catastrophque, taux de corruption record, etc.

Le pays maintient le climat international depuis des décennies. Pourquoi ferait-il ce travail gratuitement ? Après tout, l'entretien de la forêt, et des personnes y vivant entraine des frais. Sans compter la formation des personnes à l'écologie, à l'entretien de la forêt, à la gestion des déchets...

Les pays industrialisés se sont enrichis sur des ressources (gaz, pétrole, charbon, ressources minères...) facturées par enchantement. Puisque l'argent semble être la seule valeur des choses, parlons son langage. Le Guyana se présente à la communauté internationale et déclare :

” Maintenant vous payez”

Mais comment fixer le prix de l'oxygène, du stockage de CO2 et du nettoyage et du maintien du climat ? Des entreprises chinoises ou canadiennes offrent de très bon tarifs pour raser et acheter du bois amazonien et exploiter des ressources aurifères. Voilà tout trouvé le tarif de référence : plus élevé que ces activités de destruction massive.

Qui dit Guyana dit Venezula, Suriname, Colombie, Guyane française, Brésil, Argentine, Pérou, Bolivie, Chili. Si l'ensemble des pays d'Amazonie apprend la forêt rapporter financièrement davantage en l'état que détruite : terminée la déforestation. Un peu plus loin, la même chose vaut pour l'afrique et l'asie du sud-est. Les pays forestiers, peu industrialisés, sont de loin les plus propres. De loin les plus dévellopés.

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