LA FAMILLE, IL N’Y A QUE ÇA QUI COMPTE.
À partir du printemps 2020, on assiste à la mise en lumière de quelques stars médiatico-propulsées qui vont accompagner nos vies de morts patients potentiels. Ils sont responsables politiques, soignants, journalistes, haut-fonctionnaires ou piliers de bar au café du commerce et ont en commun d’être présentés comme des experts et de passer plus de temps sur les plateaux de télévision ou dans les studios de radios que dans leurs bureaux, cabinets ou officines.
Dans le monde médical, l’un des premiers à dégainer est secrétaire général de la Société Française d’Anesthésie-Réanimation et, hasard ou prémonition, son nom commence par "con".
Ainsi, ce docteur Jean-Michel CONSTANTIN (si, si, il est médecin anesthésiste-réanimateur ! Et on n’a même pas besoin de changer son nom !), au moment-même où les autorités chinoises n’en finissent plus d’alerter sur le caractère contagieux du virus et sa rapidité de propagation, nous gratifie d’une opinion qui fleure bon le "j’m’enfoutisme" gouvernemental :
- Les États touchés réagissent comme des chevaux sauvages ; quand l’un se met à courir, les autres suivent. Mais on sait tous que ce virus n’est ni grave, ni compliqué à prendre en charge. Quand on comptera les morts, je suis à peu près sûr qu’ils seront bien moins nombreux que ceux de la grippe. »
Le même CONSTANTIN confie également "ne pas avoir d’inquiétude sur les capacités d’hospitalisation en réanimation … sauf si les soignants tombent malades, eux-aussi."
Face à une telle sommité, ayons une pensée pour Audiard qui faisait dire à Gabin : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
Vive le cinéma !
CONSTANTIN n’est pas seul à se vautrer dans cette fange, nauséabonde par trop de suffisance et d’arrogance ; un autre, aussi émérite qu’émétique, mérite le détour : l’éminent docteur YAZDANPANAH (*), surnommé « l’homme qui murmure à l’oreille du président ».
(*) Note de l’auteur : va faire un jeu de mots avec un nom pareil ! Surtout quand tu sais que son prénom, c’est YASDAN, la moitié de son nom !
Ce chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Bichat à Paris est multicarte – en politique, on dit "cumulard" - et on l’appellera YASDAN pour des raisons de commodité évidente. Il siège d’une part en tant que directeur d’études à l’Inserm (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale), établissement public dirigé jusqu’en 2018 par Yves LEVY qui n’est autre que le mari, non pas de la coiffeuse parce que vive le cinéma et sa coiffure était un brin austère, mais de notre Agnès BOURRIN nationale, laquelle, encore ministre, aurait d’ailleurs bien vu son homme rempiler pour quatre ans parce que ça peut toujours servir mais il paraît que « ça se voyait trop » donc MANU 1er lui a refilé une mission au Congo. Pas à Agnès, à son mari. Agnès, quant à elle, se verra refiler également une mission, mais n’anticipons pas, ne serait-ce que de quelques lignes, et revenons à YASDAN.
Outre ses fonctions à l’INSERM, il est d’autre part expert auprès de l’OMS, organisation internationale déjà évoquée et dirigée par Tedros Adhanon GHEBREHESUS (*), Éthiopien apprécié des Chinois et plus connu des Français sous le sobriquet de AH BEN NON J’AI MARCHÉ D’SSUS (*).
(*) Note de l’auteur :
Faut croire qu’ils le font exprès ! Même les jeux de mots ont leurs limites !
Et à l’OMS, il se pourrait bien qu’il y ait recrutement car on recherche activement, pour début 2021 et quitte à créer le poste, un ou une « Chargé(e) du suivi des questions multilatérales ». Bon, il faut admettre que l’expertise d’un chargé de suivi, qui plus est des questions multilatérales, est un vrai métier dont un vulgaire quidam ignore tout ou presque mais là, force est de constater que, rien qu’à l’appellation, ça sent quand même un peu l’emploi plus ou moins fictif. Et le cocasse de la situation réside dans le fait que le poste sera attribué à … Agnès BOURRIN, totalement libre après sa gamelle aux élections municipales de mars 2020, comme d’ailleurs presque tous les candidats du roi MANU.
À ce stade de l’enquête, faisons le point :
YASDAN … enregistrer sous … INSERM … enregistrer sous … LEVY … enregistrer sous … OMS … enregistrer sous … BOURRIN …
Comme dit ce proverbe entendu régulièrement à Corleone, célèbre bourgade sicilienne : « La famille, il n’y a que ça qui compte ».
Mais revenons à YASDAN qui est également l’un des treize membres du Conseil Scientifique mis en place par VERLAN le 11 mars 2020. Cet attroupement de spécialistes et experts, formé à la demande de MANU 1er sans aucune base légale avant le 23 mars, est censé éclairer la décision publique dans la gestion de crise Covid. Mais même au "Pays des Lumières", il arrive que l’éclairage soit parfois défaillant car notre monarque jouera avec l’interrupteur, en fonction des préconisations expertes qui auront l’heur ou non de lui plaire.
Notre ami YASDAN intègre aussi le CARE (Comité Analyse Recherche et Expertise) quelques jours plus tard, autre rassemblement de neurones surdimensionnés dont les faisceaux lumineux ont également pour mission de guider les pas de nos élites gouvernementales. Et YASDAN est un pilier des conseillers de l’exécutif puisqu’il lui revient de jouer le rôle de trait d’union entre les deux groupes. Il faut croire que c’est sa clairvoyance, relativement singulière, en matière pandémique qui lui vaut d’être chouchouté par notre roi car il avait déclaré fin janvier, tout en soulignant que le fait de mettre un masque de manière préventive était inutile : « Cette maladie est beaucoup moins grave que le Sras. S'il y a des cas suspects, il faut progressivement qu'on installe une prise en charge ambulatoire, voir les patients en isolement, faire le diagnostic rapidement et éliminer le virus, pour qu'ils puissent rentrer chez eux. Il ne faut pas céder à la panique, le dispositif est bien en place. Le risque d'épidémie en Europe et en France est faible, extrêmement faible ».
Et d’en rajouter une couche fin février : « Il faut continuer à se serrer la main et à se faire la bise. »
Oui mais voilà ! À trop faire le kakou, on prend des coups ! comme a sûrement dit ma grand-mère qui disait beaucoup ! Fin mars, YASDAN est rattrapé par le Covid et hospitalisé "chez lui", à l’hôpital Bichat.
Il s’en remettra assez vite parce qu’il doit reprendre les cours de comptabilité qu’il avait commencés en 2012 avec l’industrie pharmaceutique. Parce les labos ont dépensé 38 342 € pour lui, directement "in the pocket", jusqu’à ce jour de 2017 où il a décidé, tel le fumeur voulant vaincre son addiction, de ne plus en prendre que sous forme d’invitations, juste pour marquer le coup, pour encore deux ans. Grosse note de frais quand même : 96 431 € de 2012 à 2019. Les labos, dont certains se sont lancés dans la course au vaccin et au traitement du Covid, ont dépensé en tout pour YASDAN la coquette somme de 134 773 € depuis 2012.
D’où les cours de compta …
À ce stade de l’enquête, refaisons le point :
YASDAN … enregistrer sous … MANU 1er … enregistrer sous … CONSEIL SCIENTIFIQUE … enregistrer sous … LABOS … enregistrer sous … CARE … enregistrer sous … €€€€€€ …
Comme dit ce proverbe entendu régulièrement à Corleone, célèbre bourgade sicilienne : « La famille et les amis, il n’y a que ça qui compte ».