Chapitre premier
Le caca, ça pue.
- 该死的狗屎 ! (- Putain de merde !)
Ce cri du cœur et du 17 novembre 2019 vient d’être poussé par des médecins chinois venant de détecter un, puis rapidement plusieurs centaines de cas de pneumonies graves dues à un virus inconnu. Comme le veut leur ancestrale tradition prônant le silence comme occupation principale et comme, c’est bien connu, les Chinois ne sont pas très doués en correspondance téléphonique, ils commencent par bien fermer leur 嘴巴 (gueule) ; de toute façon, ils n’ont pas le choix parce que c’est Xi Jumping … Xi Looping … Xi Jinping (ça y’est, j’le tiens !) qui leur a dit de bien la fermer, leur嘴巴. Et le patron, il ne rigole pas avec l’ancestrale tradition.
Au bout de six semaines de fermage de 嘴巴, le boss au nom de pur-sang favori dans la 3ème à Longchamp remet enfin la main sur son portable, égaré quelque part mais où, la Chine c’est grand, et en touche finalement un mot à l’OMS qui va baptiser le nouveau-né.
- Coronavirus ! a scandé le président de l’OMS fin décembre en soulevant le bébé pour que le monde entier puisse l’apercevoir.
Bon, raconté comme ça, on pourrait imaginer une ambiance festive mais c’était quand même un peu le début de la merde ; le président de l’OMS, il avait du mal à cacher son inquiétude derrière son sourire de façade suisse.
La Chine, très attachée, pour ne pas dire bridée, à la fraternité mondiale, partage la séquence génétique du virus, comme ça, gratos, juste pour montrer qu’elle peut envahir la terre avec autre chose que des composants électroniques, des équipements de télécommunication, des produits pharmaceutiques et chimiques, de l’aluminium, des voitures, des vêtements, du blé, du riz, des produits miniers, du fer, de l’acier, des produits chimiques, des meubles, du ciment, des engrais, …
Mais moi, on ne m’empêchera pas de penser qu’en fait, les Chinois, ils n’ont pas voulu garder ce gros caca que pour eux, parce que le pur-sang de la 3ème à Longchamp, Xi machin, il a bien compris que le caca, ça pue.
Chapitre 2
L’Agnès, elle va morfler !
Benjamin Griveaux étant toujours habillé, Agnès Buzyn est encore ministre de la santé, son tailleur et sa coiffure, un brin austères, en attestent. Elle s’adresse à la presse le 21 janvier 2020 :
- J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Je commence par la mauvaise : le risque d’introduction en France est faible mais ne peut pas être exclu, d’autant qu’il y a des lignes aériennes directes avec Wuhan. La bonne : notre système de santé est bien préparé, professionnels et établissements de santé ont été informés.
Et là, tu te dis qu’elle avait bien deux nouvelles, une bonne et une mauvaise, mais que la mauvaise, c’est qu’elle n’en avait pas de bonne. Parce que quand un responsable de quoi que ce soit te dit « Cool, ça va l’faire, t’inquiètes ! », c’est que t’es mal. Et si le responsable en question est politique, alors t’es pas mal, t’es mort.
Faut dire qu’elle n’a pas de bol, l’Agnès, parce qu’il ne s’est passé que trois jours avant que les trois premiers cas de coronavirus soient détectés en Europe ; et plus précisément où, j’vous l’donne en mille ? En France ! Ah ! La France et cette envie de gagner, la start-up nation et cette rage de vaincre !
Bon, ben quand faut y aller, faut y aller. Retour devant les caméras, tailleur et coiffure austères :
- Le risque d’importation depuis Wuhan était modéré. Il est maintenant pratiquement nul, puisque la ville, vous le savez, est isolée. Les risques de propagation dans la population française sont très faibles.
Et là, tu te dis qu’elle ferait mieux de bien fermer sa嘴巴 ! Parce que toi, tu t’es transformé en petite mouche téléportée à l’OMS et tu entends le comité d’urgence déclarer :
- Il existe une transmission interhumaine du virus et sur les cas confirmés, 25 % sont signalés comme étant sévères. Des cas infectés en Chine ont été exportés aux États-Unis, en Thaïlande, au Japon et en République de Corée. On s’attend à ce que d’autres cas soient exportés vers d’autres pays et que la transmission se poursuive.
Alors tu sautes sur ton engin de transport de mouche et tu te téléportes en Chine. Et là : à Wuhan, le masque est obligatoire, soixante millions de Chinois sont en quarantaine dans la région de Hubei, les toubibs annoncent que des malades asymptomatiques peuvent transmettre le virus et à Pékin, le boss au nom de cheval déclare que la situation est grave et que l’épidémie s’accélère.
De retour en France, t’as qu’une envie : lui faire bouffer son tailleur austère à l’Agnès Bouzin ! Mais tu peux pas, t’es toujours une mouche et elle est encore en train de dire des conneries à la télé :
- Nous avons des dizaines de millions de masques en stock en cas d’épidémie, ce sont des choses qui sont d’ores et déjà programmées. Si un jour nous devions proposer à telle ou telle population ou personne à risque de porter des masques, les autorités sanitaires distribueraient ces masques aux personnes qui en auront besoin.
Alors tu voudrais très vite redevenir humain. Et l’Agnès, elle va morfler !
Chapitre 3
La Normandie est humide, surtout au printemps.
Un ancien secrétaire général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDN), Louis Gautier, va chez "L’Obs" le 29 janvier et confie :
- Je ne comprends pas : pourquoi n’ont-ils pas encore déclenché le plan pandémie ? On perd un temps précieux ! Les risques de contagion sont très élevés et ce virus semble très problématique, on devrait donc appliquer tout de suite en France les premiers échelons du plan.
Il n’a pas tout faux, Louis, parce que l’OMS, dès le lendemain, déclare l’urgence de santé publique de portée internationale et demande à tous les pays de se préparer à une possible pandémie. Le mot est lâché.
Mais en France :
- Ah ben ouais, mais nous, là, on a la réforme des retraites sur le feu et … y’a le feu ! On a autre chose à faire, n’est-ce pas, Doudou ?
Vous aurez reconnu la voix du roi, Manu 1er, s’adressant à Edouard Philippe, le premier de ses sinis... ministres, surnommé "Poivre et sel", mais que notre président et quelques autres appellent plus souvent "Doudou". Et c’est vrai que ces lascars font face depuis deux mois à une mobilisation sociale importante et quasi unanime et à un rejet de ladite réforme. Mais ils ne veulent rien lâcher et consacrent presque tout leur temps à cette saloperie de réforme ; alors, la pandémie, rien à foutre ! Et même, ils en rajoutent, tellement ils se croient invincibles.
Manu 1er :
- Alors, qu’est-ce que tu fais pour Le Havre ?
Poivre et sel :
- C’est décidé, j’y vais. Y’a plus que là-bas que j’ai encore la cote.
Manu 1er :
- Et si t’es élu, on fait comment ?
Poivre et sel :
- Je case un pantin jusqu’à ce que tu me vires et je récupère ma place dans la foulée.
Manu 1er :
- Pas con. Classique mais pas con.
Pendant ce temps et toujours à Paris, le 30 janvier, la Direction Générale de la Santé (DGS) demande à l’agence Santé Publique France (SPF) d’acquérir "dès que possible" 1,1 million de masques FFP2. Bon, le mail a du resté coincé dans les tuyaux, sûrement importés de Chine, parce qu’il faut refaire la demande. La DGS reformule donc et en profite pour ajouter des lignes sur le bon de commande : le 7 février, c’est 28,4 millions de FFP2 dont il faudrait faire l’acquisition, et pas "dès que possible" mais "fissa fissa", soit à peu près 26 fois plus que la semaine d’avant ! À la SPF, on entend : « Y’a rien sur le feu ? On dirait que ça sent le brulé... ». Cinq jours après, la France n’a réceptionné que 500.000 masques, soit moins de 2% de la commande. Au ministère de la Santé, un membre de la cellule de crise l’explique :
- Dès le départ, on savait que ce serait une gestion de crise liée à la pénurie – de masques, de tests, de respirateurs, de lits de réanimation. À partir de là, vous pouvez bien anticiper, faire un tas de choses bien – et on en a fait –, vous avez perdu la guerre d'entrée !
Revenons à l’Élysée en cette fin janvier où, décidément, il se passe toujours quelque chose. Marie Fontanel, illustre inconnue qui occupait le poste de conseillère "solidarités et santé" auprès du roi, démissionne.
Manu 1er :
- Vous nous quittez, Marie ? Mais pourquoi ?
Marie Fontanel, illustre inconnue :
- Mon époux est candidat à la mairie de Strasbourg sur la liste … devinez … LREM ! Votre parti, votre enfant, mon bon roi !
Manu 1er :
- Ah, si c’est pour la bonne cause, je vous libère et je vous salue, Marie.
La sonnerie du téléphone interrompt la prière royale. Manu 1er décroche.
- Oui allo, la France ? C’est le comité d’urgence de l’OMS à l’appareil. On appelle tous les états pour leur demander de mettre en place des mesures fortes pour détecter la maladie à un stade précoce, isoler et traiter les cas, retracer les contacts et promouvoir des mesures de distanciation sociale proportionnelles au risque. Tous les pays sont exposés au risque et doivent se préparer. On vous rappelle la nécessité de gérer l’approvisionnement et les chaînes logistiques, entre autres de matériels médicaux. Il faudr …….
Manu 1er raccroche et recommande à Doudou de se préserver de la bruine marine du Havre, la Normandie étant humide, surtout au printemps.
Chapitre 4
Vous vous foutez de moi ? Oui, au revoir.
Le 1er février, sur les vingt-six pays de l’espace Schengen, vingt-cinq suspendent les visas avec la Chine. Très belle quasi-unanimité. Juste dommage que le seul à ne pas se préserver soit la France !
Le 6 février, plusieurs dizaines de médecins-chefs hospitaliers de Seine Saint-Denis, refusant d’être complices de la gestion de la misère, annoncent qu’ils n’assumeront plus leurs fonctions administratives et d’encadrement, ce qui porte leur nombre à plus de six cents dans toute la France.
Pendant ce temps, Manu 1er et son Doudou planchent à l’Élysée sur les réponses à apporter aux Gaulois réfractaires, piochant des idées dans le dernier manuel pratique publié par "Valeurs Actuelles" en collaboration avec les éditions FDG (Foutage De Gueule) et intitulé "AMATEURISME ET CYNISME SONT DANS UN BATEAU", lorsqu’Agnès Buzyn fait irruption dans le bureau :
- Doudou ! J’ai une boule, là, et je crois bien que ça veut dire que c’est foutu pour les élections municipales ; faut pas les faire ! Et pis y’a une mouche bizarre qui me harcèle, tu veux pas appeler Casta pour m’en débarrasser ?
Manu 1er l’interrompt sèchement :
- Halte-là, gueuse en tailleur et coiffure austères ! Les élections, c’est moi je décide parce que c’est moi je décide de tout ! Vas plutôt voir en Haute Savoie si la dame de Cabrel a toujours une chambre de libre !
Car en effet, et c’est là l’occasion de mettre en lumière à la fois l’esprit, l’humour, la clairvoyance et la puissance d’anticipation de notre roi Manu 1er, il se passe des choses dans le sept/quatre : cinq cas d’infection. La toujours ministre de la santé s’y colle donc à nouveau :
- Le cas initial nous a été signalé hier soir. Il s’agit d’un ressortissant britannique de retour de Singapour où il avait séjourné du 20 au 23 janvier. L’ensemble des cas positifs et les contacts de ce ressortissant britannique, tous de nationalité britannique, ont été hospitalisés cette nuit dans trois hôpitaux à Lyon, Saint-Étienne et Grenoble. Les autorités retracent les contacts étroits de ces personnes.
Nous voilà rassurés. Les autorités, c’est Casta, et Casta, l’autorité, c’est son dada, comme dirait le président chinois.
Manu 1er et son Doudou ont repris leur lecture lorsqu’ils sont à nouveau interrompus.
- Oui allo, c’est l’ANFP, l’Académie Nationale Française de Pharmacie. Nous vous rappelons que 80 % des principes actifs pharmaceutiques utilisés en Europe sont fabriqués hors de l’espace économique européen, et notamment en grande partie en Asie.
Manu 1er :
- On le sait, vous l’aviez déjà dit en juin 2011.
L’ANFP :
- Ben oui mais rien n’a changé. La preuve est faite une nouvelle fois que, du fait de la multiplicité des maillons de la chaîne de production, il suffit d’une catastrophe naturelle ou sanitaire, d’un événement géopolitique, d’un accident industriel, pour entraîner des ruptures d’approvisionnement pouvant conduire à priver les patients de leurs traitements.
Manu 1er :
- On le sait, vous l’aviez déjà re-dit en mars 2013.
L’ANFP :
- Ben oui mais rien n’a changé. Il faut relocaliser la production de nos matières premières pharmaceutiques.
Manu 1er :
- On le sait, vous l’aviez déjà re-re-dit en juin 2018.
L’ANFP :
- Vous vous foutez de moi ?
Manu 1er :
- Oui. Au revoir.
Chapitre 5
Une bite, ça peut changer la vie d’une femme !
Le 14 février, on apprend qu’un Chinois vient de mourir, victime du coronavirus. Pas en Chine où ils sont déjà huit cent onze à avoir succombé : c’est le premier décès sur le sol européen. Le premier ! Et plus précisément où, j’vous l’donne en mille ? En France ! Ah ! La France et cette envie de gagner, la start-up nation et cette rage de vaincre ! (Je sais, je l’ai déjà dit, mais c’est si bon !)
Alors peut-être que notre Agnès nationale, rongée par cette étrange peur de gagner bien connue des sportifs, n’a pas bien assumé cette médaille d’or, qui sait ? Ou peut-être a-t-elle été un peu chamboulée, voire émue, par l’autre con qui, après avoir été un proche de Stauss-Kahn, ce qui n’excuse rien mais peut expliquer tout, l’autre con donc, qui, après avoir retourné sa veste socialiste et baissé son pantalon de marcheur, s’est filmé le zguègue pour faire mouiller sa non-légitime, qui sait ? On ne le saura sans doute jamais. N’empêche que l’Agnès va sauter sur cette bite réseausocialisée … enfin, sur l’occasion présentée par la bite sucée sus-évoquée, pour tenter l’aventure, parce que le Griveaux, il vient de libérer une place enviée.
Elle se présente donc à la télé, le 16 février, pour nous raconter une histoire de navire, de naufrage et de rats. Bref, elle démissionne du ministère de la Santé … pour prendre la tête de liste de la campagne municipale LREM à Paris ! Mais là, devant les caméras, plus de tailleur et de coiffure austères ! Que nenni ! Elle se pâme littéralement en chemisier largement ouvert et cheveux dénoués !
Comme quoi, une bite, ça peut changer la vie d’une femme !
Chapitre 6
C’est marrant, l’OMS clouée au mur, non ?
Du 17 au 21 février, plus de deux mille demeurés vont à Mulhouse. Quand ils arrivent devant l’église, ils constatent que la porte est ouverte. Donc ils entrent. Et vas-y que j’te bisouille, vas-y que j’trempe mes doigts dans le bénitier en même temps ou juste après des centaines d’autres couillons, enfin, toutes ces choses pas propres qui se font dans les bordels et dans les églises. Finalement, toutes les enquêtes journalistiques établiront que l’Église "Porte Ouverte de Mulhouse" est largement responsable de la catastrophe sanitaire dans le Haut-Rhin puis dans la région Grand Est : plus de mille contaminés qui ont répandu le virus un peu partout en France, en Suisse, en Belgique, en Allemagne. Elle est donc largement responsable des morts qui vont avec.
Il avait raison, le grand Léo : « … Et si dieu existait vraiment … il faudrait s’en débarrasser ! ».
À Paris, c’est Olivier Véran qui s’installe au ministère de la Santé. Et il commence, probablement en guise d’hommage, par une "Buzynade" sur "France Inter" :
- La France est prête car nous avons un système de santé extrêmement solide.
Dans le studio, les journalistes présents ne laissent rien paraître, la radio étant maintenant filmée, mais on peut nettement déchiffrer dans leur regard : « C’est ça, le bleu, fais-nous marrer. Même toi, t’y crois pas ! ».
Le 26 février, la commission des affaires sociales du Sénat auditionne Jérôme Salomon, directeur général de la santé, qui préconise … de freiner la diffusion du virus en isolant les malades. Séduit autant par l’idée que par le bonhomme, le responsable de la commission lui répond :
- Bien, bien. Et l’eau tiède, vous l’avez découverte comment ?
Mais Salomon, sage comme un roi biblique, ne se démonte pas et poursuit :
- Les tests ont été disponibles très rapidement grâce à l’Institut Pasteur. Plus de 1 000 tests ont été réalisés. Concernant les masques, nous avons débloqué les stocks stratégiques et passé en urgence une commande de masques protecteurs à destination des professionnels de santé. Santé publique France détient des stocks stratégiques importants de masques chirurgicaux. Nous n’avons pas d’inquiétude sur ce plan. Il n’y a donc pas de pénurie à redouter, ce n’est pas un sujet.
Sauf que les stocks, ils sont plus absents que stratégiques. Et la commande passée en urgence, elle date du 30 janvier et n’est toujours pas honorée.
À l’Élysée, Manu 1er prépare un conseil des ministres consacré à la crise du Covid-19, un conseil exceptionnel mais avec une petite surprise, c’est son côté taquin. Il envisage également de faire un tour en ville, peut-être dans un hôpital, c’est son côté "curieux de tout", et aussi, pourquoi pas, de monopoliser les médias pour une heure ou deux, c’est son côté "grand débat".
Pour l’heure il reçoit Olivier Véran qui fait donc ses premières armes dans les communications publiques et médiatiques. Et le roi a un faible pour ces moments où les redevables viennent lui rendre compte.
Manu 1er :
- Et sur les pénuries de masques, de tests et de gel, t’as répondu quoi ?
Olivier Véran :
- Ce que Doudou m’avait dit de dire, c’est-à …
Manu 1er :
- Doudou !? Tu l’appelles déjà Doudou !? J’aime cet esprit d’équipe.
Olivier Véran :
- On commence à bien se connaître, avec Doudou. Et on s’aime bien.
Manu 1er :
- Bon, alors, t’as répondu quoi aux journaleux ?
Olivier Véran :
- Que nous sommes depuis plusieurs semaines dans l’anticipation, que nous avons et nous garderons un temps d’avance.
Manu 1er :
- C’est bien, ça, c’est bien.
Soudain, un haut-parleur fixé au mur se met à grésiller avant qu’on entende : « La fenêtre d’opportunité pour contenir l’épidémie se rétrécit. »
Olivier Véran, bouche bée :
- Qu’est-ce que c’est que ça, sire ?
Manu 1er , hilare :
- Ça, c’est les messages d’alerte de l’OMS. J’ai fait installer un système pour les recevoir directement. C’est marrant, l’OMS clouée au mur, non ?
Fin de la saison 1
Attendez patiemment la saison 2 dont voici une bande-annonce :
… Casta fait alors irruption dans le royal bureau, LBD en bandoulière, une main, pas la sienne et visiblement arrachée depuis peu, à la ceinture, et un œil énucléé dont des filaments nerveux pendent de la poche gauche de son treillis.
- Pourquoi la poche gauche, Casta ? lui demande Manu 1er. J’avais bien dit ni gauche ni droite !
- Ben, à Forcalquier, j’étais au PS ; y’a des valeurs qui s’oublient pas.
…..