Republique faiseuse de rois ...

Combien de députés, combien de sénateurs,
combien de ministres, et combien de prédicateurs,
devrons-nous payer afin que pour les électeurs
les isoloirs ne soient plus des usines à seigneurs?.
La france n'est officiellement plus une royauté,
mais regardons tout ce que nous coûte l'Elysée.
Regardons les avantages que s'octroient nos élus,
et le train de vie de ces gens par nous entretenus.
Cette république croule sous la charge parlementaire,
et est devenue pour des brigands un vrai repaire.
Pas un jour ne passe sans qu'une nouvelle affaire
ne vienne nous rappeler que c'est une pétaudière.
Quasiment élus à vie, ils se prennent pour des rois,
pavoisent snobent et cumulent indemnités au mois.
Et nous, les employeurs, gavons ce cher personnel,
et l'encensons autant que s'il était une sorte de soleil.
Dans la hiérarchie politique qui s'est installée,
le ponpon revient au locataire de l'Elysée...
Nous lui confions un chateau avec huissiers,
mais aucun état des lieux n'est jamais fait.
Notre république fonctionne comme une secte,
les parlementaires sont là comme des insectes,
à coloniser une ruche pour en piller la collecte....
Qu'ils sont bons nos impôts directs et indirects !.
Sur les milliards produits sur le territoire national,
combien partent dans les poches des cumulards?.
Et pour les dettes engendrées par ces profitards,
quelle part pour orchestrer ce sinistre bal royal?.
Le roi du bling bling est aussi roi des bonimenteurs.
Campagne électorale oblige, il fait le prédicateur.
C'est lui qui mène la danse et le bureau des pleurs,
roi soleil il est pour ses amis les grands pilleurs.
Le roi du zigzag compte sur l'amnèsie collective,
le peuple doit oublier les dépenses du chateau.
Il promet de mieux gèrer la collecte des impôts,
et espère faire que son immunité soit définitive.
Le roi de la sarkozye secoue ses troupes lasses,
mais les seigneurs provinciaux et la populasse
pensent que les élections conduisent à l'impasse.
Les temps sont durs, il va y avoir de la casse !.