Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Je m'indigne du traitement de la situation de Vincent Lambert qui est décrit abondament par les médias depuis 24 heures.
Les soins de Vincent relèvent de l'obstination déraisonnable, justifiant leur arrêt, et le refus de consentement de continuation des soins émis par l'épouse et la grande majorité des frères et cousins doit être entendu. (Loi Kouchner).
L'appel à la justice administrative pour un problème qui relève de l'éthique est incompatible à l'essence de la décision.
La menace d'une plainte pénale pour homicide révèle bien le fanatisme de la mère de Vincent et des milieux qui la soutiennent.
La violence des accusations révèle des jalousies, haines et rancœurs que les considérations morales habillent, mais qui hantent toute tragédie familiale.
Toute ma compassion va à l'épouse de Vincent, Rachel, et à tous ceux qui l'entourent. Mon énergie militante est à leur service. Je suis heureusement très entouré dans ce combat, un pion parmi des millions qui partagent le même point de vue : voir partir en douceur Vincent conformément à sa volonté.
Je cite pour conclure le dernier paragraphe de l'article d'Éric Favereau dans Libération de ce jour :
"De son lit qu'entend Vincent Lambert? Jusqu'à quand va-t-on rester sourd à son silence? "Mourir, en donnant la main à un ami" souhaitait si fortement le grand philosophe catholique Paul Ricœur. On en est si loin."
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.