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Billet de blog 11 mai 2016

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INQUALIFIABLE, L'ABUS DE SON POUVOIR PAR UN HUISSIER... DE JUSTICE !

Menaces, intimidation, bluff, quand un huissier de justice se comporte comme un véritable racketteur ! Ce n'est malheureusement pas un exemple isolé... N'y aurait-il pas lieu d'imposer une déontologie ou une éthique à cette profession ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Voici la copie de ma lettre adressée à un huissier, le 1er février 2016, pour dénoncer des pratiques abusives et inqualifiables de la part d'un auxiliaire de justice !  

Maîtres,

Par courrier du 25 janvier 2016, sous l'intitulé suivant, imprimé en gros caractères pour mieux impressionner :

AVIS AVANT INTERVENTION,

vous rappelez que je n'ai pas tenu compte de vos précédents courriers, qui exigeaient de ma part le règlement immédiat d'une dette à votre mandant, la Société CARREFOUR BANQUE, et vous prétendez que vous vous présenterez à mon domicile à compter du 2 février 2016 si je n'ai pas donné suite à votre injonction. 

Sachez que je vous attends de pied ferme, je vous accueillerai avec un fusil à la main pour me défendre de toute intrusion... 

Trêve de balivernes, mes propos sont aussi sérieux que les vôtres... En effet, vous ne disposez d'aucun droit d'intervenir dans un département où vous n'êtes pas accrédité (j'habite dans l'Eure-et-Loir, si vous ne l'avez pas noté) [ L'étude de l'huissier est située dans le département des Hauts-de-Seine ! ] Au demeurant, vous ne disposez pas d'une ordonnance d'injonction de payer revêtue de la mention exécutoire... 

En fait, vous utilisez des arguments proprement ahurissants ( des allégations fausses) pour susciter la peur et vous tablez sur la méconnaissance des procédures légales de la part de vos victimes, au nombre desquelles vous ne pourrez pas me compter... Brochant sur le tout, comment voulez-vous que je puisse disposer, sauf à commettre un hold-up, de la somme extravagante que vous me réclamez, soit 9 591,85 euros !  Vous ne doutez de rien et le réalisme n'est pas votre marque de fabrique... 

Votre façon de procéder, de jouer sur l'intimidation, est d'une extrême gravité parce qu'elle révèle votre affranchissement de toute règle déontologique, mais aussi et surtout, car c'est loin d'être négligeable, par ses conséquences éventuelles sur les personnes fragiles : une crise cardiaque due au stress ou même encore un suicide... Mais si j'ai soixante-neuf ans, je n'ai pas encore perdu ma pugnacité qui se nourrit de ma révolte contre les turpitudes de la finance.

Tout ne vous est pas permis et il est assurément inacceptable que vous puissiez vous livrer à des menaces, comme un racketteur, pour vous efforcer de parvenir à vos fins... Ces méthodes de voyou devraient être proscrites dans votre situation. Vous abusez de vos prérogatives, vous outrepassez le cadre légal de vos fonctions. Un auxiliaire de justice comme vous devrait être irréprochable, ce qui n'est pas le cas, c'est le moins qu'on puisse dire...

Après l'envoi de votre lettre comminatoire du 25 janvier 2016, vous m'avez adressé un courrier recommandé... daté du lendemain même, soit le 26 janvier 2016, ce qui ne semble guère caractériser une démarche cohérente... Sinon que vous faites feu de tout bois, sans souci de vous contredire et de ne plus être crédible puisque vous réitérez la menace, déjà exprimée auparavant, d'engager une procédure judiciaire à mon encontre si je ne règle pas la somme exigée dans un délai de huit jours ! Les frais en seraient à ma charge, sans omettre des intérêts courant jusqu'au complet règlement... Décidément, en plus d'un persistant irréalisme, la menace, comme pour les malfaiteurs, représente votre mode opératoire privilégié... 

Cela étant, je confirme irrécusablement mon refus de payer pour des crédits souscrits indûment par mon épouse. Vous trouverez ci-joint une note explicative à l'attention des créanciers que j'ai déjà communiquée à la Société CARREFOUR BANQUE.

Je vous demande instamment de mettre fin à votre harcèlement, faute de quoi je dénoncerai, sur mon blog de MEDIAPART, le fait que vous ayez persisté abusivement  dans vos pratiques douteuses.

Je vous prie d'agréer, Maîtres, l'expression de ma considération distinguée. 

L'étude de cet huissier n'a pas répondu à mon courrier et ne m'a plus sollicité... Mais je me suis aperçu, par la suite, que cette étude, pratiquant l'art de refiler la patate chaude, avait transmis le dossier à un confrère exerçant dans le même département... à charge pour lui de me relancer, ce qu'il a fait vainement, il va sans dire !  Mais sans franchir la ligne blanche ! Désormais, d'ailleurs, la prescription est acquise, le délai de 2 ans à compter du premier incident de paiement étant largement expiré... 

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