Dimanche très intéressant. Pour plusieurs raisons. Le Moenchenglabach de Favre affronte le Bayern de Guardiola. L’OL de Fournier se mesure à l’OM de Bielsa. Ou, autrement dit, des footballeurs que j’ai eu le privilège de diriger (Lucien à Toulouse et en équipe suisse et Hubert à Caen), font face aux leaders et à des coaches références. Qui imposent leur style à l’opposant. Qui l’étouffent. Le paralyse. Et parfois, le ridiculise. Joli challenge.
Lucien a mis sa tactique en place. Défendre avec abnégation. Avec concentration. Ne laisser aucun espace. Jouer dans le dos de la défense adverse qui joue très haut. Essayer de relancer proprement dès que possible.
Les vingt premières minutes sont à sens unique. Bayern domine outrageusement. Par sa précision technique, son pressing. Pour un tir sur la barre, mais sans occasion marquante. Vingt minutes sans récompense (en surrégime) et les premières mauvaises passes apparaissent. Le Borussia ressurgit. Avec un face à face contre Neuer. Les intervalles s’agrandissent. Gladbach peut commencer à jouer. Et équilibre le débat.
0-0. Avec le gardien Neuer parmi les meilleurs sur le terrain. Bravo Lucien.
Hubert a mis sa tactique en place. Défendre avec abnégation. Avec concentration. Ne laisser aucun espace. Jouer dans le dos de la défense adverse qui joue très haut. Essayer de relancer très vite pour profiter des ouvertures créées par l’offensive généreuse marseillaise. Le débat est équilibré. Gourcuff marque.
1-0. Bravo Hubert.