Inquiet sur la bonne santé d’une veille maison isolée en campagne à 80 kilomètres de Paris j’ai voulu me renseigner auprès de la police , pour savoir si je pouvais m’y rendre alors que dans mon trajet à bord d’une petite voiture je n’avais aucun risque de contact avec qui que se soit . Délicate question pour le fonctionnaire qui m’a conseillé de m’informer au numéro d’infocovid .
Là un monsieur charmant mais bien embarrassé m’a répondu que ma question ne rentrait pas dans les situations envisagées . En dehors de prendre le risque de payer l’amende forfaitaire il fallait s’en remettre au bon vouloir de la personne qui me contrôlerait (le hasard sous un chapeau de gendarme ) .
Le gouvernement nous laisse donc le choix de payer si nous avons l’argent ou de nous en remettre à la bonne fortune . J’ai dons appris qu’une loi pouvait être abandonnée à la subjectivité de celui qui avait le devoir de la faire respecter .
De deux choses l’une : ou bien les directives de confinement doivent s’appliquer à la lettre en raison de leur nécessité absolue ou bien il faut reconnaître qu’on peut y introduire des nuances .
Dans le cas exposé qui ( en dehors d’un inquisiteur moderne ) sera en mesure de démontrer qu’une personne seule dans sa voiture , se rendant dans une maison dans laquelle il ne risquera aucune rencontre humaine , représente un danger . Un promeneur solitaire sur un chemin de campagne , au milieu des oiseaux des lapins est il lui aussi un danger pour ses frères humains ?
En vérité il faudrait bien plus m’interdire d’aller chez mon boucher ou chez mon boulanger ou il me sera éventuellement difficile d’empêcher d’autres clients de m’approcher à plus d’un mètre .
Contrairement à ce que pourrait laisser penser ce mouvement d’humeur je suis pour le respect de la loi à condition qu’elle reste toujours juste et cohérente . Et quelle ne soit pas un moyen de plus de nous racketter comme c’est fréquemment devenu le cas .
Billet de blog 2 avril 2020
Libres ou confinés nous sommes toujours une aubaine pour le pouvoir
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