En recevant à l’Elysée les représentants des religions juives, catholiques, protestantes et musulmanes pour évoquer les problèmes liés au projet de loi sur la fin de vie Macron a bafoué la loi sur la laïcité qui proclame que « la République ne reconnaît aucun culte ». Il offre un bien mauvais exemple à la meute des bien-pensants ennemis de la liberté, et à celles et ceux qui dans leur jeunesse suivent en aveugles des principes vestimentaires qui les emprisonnent. Loin de protéger nos institutions il les fragilise comme les imbéciles qui crient au feu pour de malheureuses longueurs de tissu.
Les rapports que notre Président entretient avec le Pape catholique pour lequel la « première dame de France » avoue prier tous les jours sont d’autres insultes à la loi. Bien que les pratiques actuelles de Macron et de son gouvernement soient bien peu démocratiques nous ne sommes pas encore en théocratie.
La loi en préparation est sensée améliorer les soins palliatifs pour ceux qui les désireront et offrir la liberté de l’aide à mourir pour ceux qui en auront exprimé à l’avance la décision ou qui le décident en temps utile. C’est toujours un choix personnel qui ne devrait pas dépendre d’une quelconque autorité médicale ou autre. Surtout pas d’interdits sectaires hypocritement moraux.
Les femmes ont réussi à faire reconnaître le beau principe au nom duquel mon corps m’appartient et j’en fais ce que je veux. C’est l’exemple qu’il faut suivre.
La loi devrait permettre une liberté qu’elle n’obligera personne à exercer. Les cagots de tous poils pourront toujours prétendre y déceler un risque de contagion qui montrera le peu de confiance qu’ils accordent à leurs ouailles, Que les curés, les pasteurs , les rabbins et les imans s’occupent de leur troupeau mais qu’il nous laissent mourir comme nous l’entendons et comme il nous plaira.
Notre Père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terre
Qui est quelquefois si jolie
Jacques Prévert