Une proposition de référendum contre la dictature présidentielle

A la veille du renvoi de Bayrou nous devons tirer les leçons de l’action des organisations de gauche sous la présidence de Macron.
En dépit des résistances populaires, massives et majoritaires,  le pouvoir a, en plus de graves attaques contre les droits au travail et au chômage, imposé sa réforme de la retraite grâce au fameux article 93/3 que lui offrait la constitution. Il faut dire et redire que ce sont ces institutions, mises en place en pleine guerre d’Algérie pour donner les pleins pouvoir à de Gaulle, qui permettent aujourd’hui à Macron de se moquer de nous. Il ne faut pas oublier  qu’il n’est pas le premier et que, de gauche ou de droite, tous les présidents qui se sont succédés ont agi avec le même mépris du peuple. 
Avec l’actuel président le caractère autoritaire s’est aggravé et s’en prend de plus en plus aux libertés individuelles et fondamentales. On ne peut plus continuer, le mal n’est pas seulement dû à la personne mais à l’institution. Toutes les bonnes promesses de campagne, tous les engagements personnels, n’y feront rien sans une modification radicale et immédiate de l’exercice du pouvoir présidentiel. Il devrait se limiter à un rôle de représentation et d’arbitre.
Cette modification devrait précéder la future élection. Ce sera la seule garantie pour qu’une fois de plus, nous ne nous satisfaisions pas d’élire démocratiquement un futur tyran. Les futurs candidats devraient accepter cette limitation du pouvoir présidentiel. La mise au point de la nouvelle constitution devrait suivre cette élection. Un gouvernement provisoire devrait mettre en place les mesures urgentes préparées par l’organisation du nouvel élu. 
Cette proposition pourrait être portée par une campagne pour référendum.