Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Je suis de ceux qui ont toujours manifesté une méfiance vigilante à l’égard de Jean Luc Mélenchon. En premier lieu en raison de sa carrière au sein du Parti Socialiste, sans avoir manifesté la moindre opposition aux politiques menées pendant les deux septennats de Mitterrand et le gouvernement de Jospin. Bien avant le début de cette campagne présidentielle j’ai milité, avec mes petits moyens, en faveur d’une candidature unique de le gauche, c’est-à-dire pour moi du PC, de la FI, de l’aile gauche d’EELV, du NPA, de LO et de tous les syndiqués et salariés qui n’en peuvent plus de ce régime. Malheureusement ce sont les responsables de ces principaux partis qui ont choisi de participer à ce qui ressemble à une élection pour le meilleur magicien, alors qu’il disposaient d’un nombre suffisant d’axes de convergence pour aller à la bataille ensemble. Au détriment de ceux qu’ils prétendent défendre. Ce qui est fait est fait et demain il vaut mieux voter, avec regret mais avec encore l’espérance d’au moins manifester notre refus des politiques scélérates proposées par l’ensemble des droites extrêmes ou pas. Je voterai donc sans illusion, mais fermement pour Mélenchon. Ce vote je le considère comme un avertissement solennel à Macron que je me refuse à imaginer rester au pouvoir. A ce sujet je ne comprends pas qu’un prétendu communiste comme Fabien Roussel ait pu annoncer avant de connaître les résultats du premier tour qu’il réserverait en cas de duel Macron-le Pen son suffrage pour le premier, qu’il ose considérer comme républicain, lui qui s’est conduit en tyran pendant cinq ans.
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