Le Président à Annecy a salué en grande pompe le nouvel héros de la République pour avoir au mépris de sa vie poursuivi l’auteur d’une attaque au couteau sur de très jeunes enfants et deux personnes âgées. L’auteur de cet acte courageux a lui-même décrit son état d’esprit au moment du drame.
« On débranche son cerveau » « On agit comme un animal » « J’ai senti comme une force profonde qui me pousse à agir »
Il reconnait donc qu’il était en quelque sorte en état second. Il n’était plus lui-même. Cela correspond exactement à la description que font les spécialistes de personnes ayant entrainé la mort violente d’un ou d’une autre personne et que la justice les jugent irresponsables. Dans le cas de Henri la foi rentre aussi comme recette, tout comme la religion chrétienne a été invoquée par le tueur au moment d’agir. Il semble bien que de telles convictions religieuses quelles qu’elles soient concourent puissamment à l’acte terroriste ou héroïque. Des deux côtés se trouve la même « bestialité ». C’est bien ce qu’ont et continuent à utiliser toutes les armées du monde, avec ou non l’aide de substances plus ou moins licites comme l’alcool ou le drogue. Je me permets d’insister sur ces similitudes pour essayer de faire taire les imbéciles et les fanatiques qui se sont empressés de se servir de ces derniers crimes pour en rendre responsables une liberté relative d’émigration fatale à leurs yeux bornés d’œillères.
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