Mélenchon en garde à vue?

Pour une émission de prestige France 2 a choisi la fine fleur de la rédaction pour se payer Mélenchon . C’est la conclusion que l’on peut retenir des véritables comparutions subies par le candidat qui aurait pu évoquer un tribunal plutôt qu’un grand jury comme il l‘a fait. Jean Luc Mélenchon n’a jamais pu s’y exprimer comme il en avait le droit tant les inquisiteurs qui l’interrogeaient ne cessaient de le couper pour le contredire avec brutalité et grossièreté.
A part les deux derniers qui l’on interrogé sur son programme en matière d’écologie et de culture ces prétendus journalistes se sont tous conduits comme les chiens et chiennes de garde dénoncés par Bourdieu et Serge Halimi. Pas un seul n’a fait preuve du minimum de professionnalisme et d’objectivité attendu.
Ce n’était pas une rédaction qui faisait face à Mélenchon mais un peloton d’exécution.
Contrairement a ce qu’avait pu prétendre Pompidou les journalistes de la télévision nationale doivent , comme les autres, faire preuve d’indépendance et d’objectivité. Leur unique patron c’est le service public et non un quelconque milliardaire.
Ironie du sort c’est le président du MEDEF, personnalité annoncée comme la plus opposée au candidat, qui s’est entretenu avec Mélenchon avec le respect attendu pour un débat d’idées honnête.