Mélenchon en retraite

Il y a dix jours en appelant à l’unité des organisations de gauche je conseillais à Mélenchon de mettre ses obsessions de côté pour cesser de nuire à la politique qu’il prétendait défendre. 
Face au déchainement que ses adversaires de tous bords lui réservaient le plus souvent à tort, comme un soupçon d’antisémitisme, je m’apprêtais à prendre sa défense. L’éviction des cinq parlementaires qui avaient osé s’opposer à lui me l’interdit maintenant. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il fait preuve d’un total mépris de respect pour la démocratie dans le fonctionnement de la FI et que je le dénonce, mais il n’est plus possible de le laisser saborder la gauche. Aussi imparfait qu’il se présente, il n’y a plus que ce Front Populaire qui puisse empêcher l’installation de l’extrême droite. De toute façon il est bien inspiré de se définir comme provisoire et ce qu’il deviendra dépend plus de nous tous que de ses futurs élus. Ce n’est certainement pas à quelqu’un qui aura mis beaucoup trop de temps à se défaire de la bureaucratie libérale démocrate, de vouloir se présenter sournoisement comme le « sauveur suprême », ce que laissait deviner sa dernière apparition télévisée.
Comme je le lui avais déjà conseillé il est temps pour Mélenchon de se retirer, par exemple à Couilly Pont aux Dames, à la maison de retraite des gens du spectacle où il a sa place,en parfait comédien.