Le président Macron, les ministres, les médias aux ordres et l’ensemble des chiens de garde du régime se vautrent dans la dénonciation d’une prétendue atteinte à la démocratie par le refus de syndicats CGT d’obéir aux signatures de syndicats collabos, acceptants les trompeuses propositions du patronat des pétroliers. Ils dénoncent le non respect de décisions de prétendus premiers syndicats du pays.
I l faut rappeler que les élections professionnelles ont surtout pour but la désignation des représentants du personnel aux différentes commissions des comités d’entreprises. Elles ne constituent en rien une espèce de référendum sur les choix des syndicats et ne confèrent aucune autorité aux organisations classées en tête.
Bien entendu les élus majoritaires agissent comme ils l’entendent aux seins des commissions.
La CFDT peut signer n’importe quel accord d’entreprise sans que la CGT par exemple s’en trouve engagée. Si les adhérents de ce syndicat décident d’une grève, comme c’est le cas aujourd’hui, ils en ont toute la liberté. C’est la démocratie syndicale.
Comment comprendre les hurlements de ceux qui dénoncent le fait qu’un petit nombre de grévistes les empêchent de se déplacer, alors qu’ils acceptent l’autorité absolue d’une seule personne mal élue? Et d’autant que c’est lui qui refuse d’ouvrir les réserves d’état qui rendraient possible le déblocage des énergies, tout en laissant les conflits internes aux entreprises libres de se résoudre.
Billet de blog 18 oct. 2022
Syndicat et démocratie
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