Ce n’est pas d’aujourd’hui que je déplore le comportement souvent irresponsable de Mélenchon, n’ayant d’autre but que sa satisfaction personnelle et le plaisir sadomasochiste de se trouver seul contre tous. Il oublie trop souvent qu’être de gauche c’est avant tout un combat commun. Ne pas avoir l’ambition de tout diriger. Ce n’est pas à lui de dire « je veux gouverner ». Il ne devrait pas feindre de se battre pour l’unité de la gauche dans sa complexité et en « même temps » comme le disait un sinistre personnage, vouloir imposer un mode de désignation du future premier ministre défavorable à ses partenaires.
Bien que Mélenchon ait à plusieurs reprises soutenu le changement de l’actuelle constitution au profit d’une sixième république plus démocratique il a toujours été sur le rôle du futur président. Si il était élu il commencerait par ne rien changer au statut qui accorde la majorité des pouvoirs au nouvel élu. Au plus fort des dernières campagnes il a même demander que cette proposition soit mise en sommeil pour ne pas risquer de nuire à sa campagne. A chaque fois j’en ai déduit le peu de conviction qu’il accordait à cette exigence démocratique. Ces intuitions se sont révélées fondées par la conduite autoritaire qu’exerce Mélenchon et son clan sur la FI.
Ce n’est certainement pas de la même manière que devrait être proposé le ou la future candidate à ce poste dans le cas d’une victoire du NFP. On ne peut pas initier un changement vers plus de justice et de liberté par une prise de pouvoir autoritaire.
Il y a malheureusement trop de candidats prêts à se lancer dans ce qui serait une lutte suicidaire. C’est pour éviter ce danger mortel que l’on pourrait éliminer dès maintenant l’ensemble des dirigeants actuels des organisations du NFP. Les candidats pourraient être choisis par un vote à l’intérieur de chaque parti puis élus dCe n’est pas d’aujourd’hui que je déplore le comportement de Mélenchon souvent irresponsable, n’ayant d’autre but que sa satisfaction personnelle et le plaisir sadomasochiste de se trouver seul contre tous. Le plus grave c’est sa conduite le met en porte à faux sur des prises de position pourtant pertinentes. Il oublie souvent qu’être de gauche c’est avant tout ne pas choisir la solitude. Ne pas avoir l’ambition de tout diriger, de rester le chef. Ce n’est pas à lui de dire « je veux gouverner ». Il ne devrait pas feindre de se e la même façon.
Billet de blog 24 juin 2024
Ni Mélenchon ni les autres ambitieux à venir
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