Où est la gauche?

Je n’ai jamais hésité à critiquer Mélenchon, à lui reprocher son mépris pour le respect de la démocratie à l’intérieur de la FI. Je lui ai à mantes reprises conseiller de prendre une retraite méritée. Mais jamais je ne l’ai considéré comme un antisémite. Dans le conflit qui oppose le gouvernement d’Israël au peuple palestinien il sait bien dégager les responsabilités. Ce sont des imbéciles et des hypocrites qui lui ont reproché de ne pas avoir nommer « terrorisme » les massacres du 7 octobre. Cette pitoyable querelle linguistique est reprise comme une litanie par les « bien pensants » qui pensent masquer ainsi leur racisme et leur islamophobie. Si on voulait bien respecter la définition adoptée par les instances internationales du mot terrorisme c’est bien par lui que l’on devrait qualifier l’action d’Israël à Gaza. On ne peut que regretter de voir les faux amis de droite et de gauche se servir de cette misérable attaque. 
Je considère que Mélenchon a bien défendu les idées et le message de la gauche en quittant  le PS déjà corrompu de libéralisme. C’est cette organisation décrépie qui voudrait nous refaire le coup des Mitterrand, Jospin et Hollande en copulant avec des Cazeneuve ou Glucksmann qui ignorent jusqu’à l’existence  la lutte de classes. C’est en poursuivant maintenant la lutte des places que Roussel entraîne son parti dans les marais de la démagogie. 
Au lieu de poursuivre la chasse à Mélenchon il faut accepter que c’est la FI, avec des organisations plus radicales qu’extrêmes, qui continuent à incarner la lutte contre le capitalisme sous toutes ses formes. C’est avec elles qu’il est plus nécessaire que jamais au PS et au PC une stratégie de lutte en commun pour les rendez-vous à venir.