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Billet de blog 18 mai 2013

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Brest, migrants demandeurs d'asile, 2ème jour à la rue.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Merci Coallia pour la nouvelle maison

Le cadre peut paraître enchanteur mais c'est trompeur.

La rue qui passe devant ce campement de fortune est fréquentée par des fous du volant qui veulent en éviter une autre qui lui est parallèle, où il y a des ralentissements. C'est très dangereux pour les très jeunes enfants que le préfet du Finistère a laissés à la rue.

Pas de toilettes, pas d'eau courante et interdit d'en prendre à Coallia qui se trouve à 100 mètres. Pas d'électricité ni de chauffage non plus. Il y a là 9 enfants, à partir de 2 ans jusqu'à 14 ans, une femme enceinte, des gens souffrant du dos... Les pires conditions imaginables pour accueillir des gens déjà en souffrance.

Ils se questionnent à propos des raisons données par Coallia pour demander leur expulsion. Ils n'étaient pas en sécurité dans le couloir et c'est pour cela qu'on les a réduit à se déplacer sur ce terrain vague!

Quelle mauvaise foi, la raison serait plutôt qu'ils n'ont aucune valeur marchande pour cette "association", pire, ils dégradaient par leur présence la qualité des lieux qu'elle vend à l'état pour héberger les gens pour lesquels celui-ci paye.

Le Conseil Régional interrogé par téléphone à propos des enfants a dit: "Ils ne sont pas en danger en étant à la rue à Brest."

Il est souhaitable que cette situation ne dure pas car du danger il y en a beaucoup, et ce n'est pas aux bénévoles qui font son travail que l'état ( qui a de l'argent prévu à cet effet ) pourra faire porter la responsabilité d'un accident s'il arrive.

A une exception près il n'y a aucune réaction des élus brestois.

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