L’ACCES L’ECOLE
UNE EXCLUSION CALCULÉE POUR LES MIE [MNA]
Si la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ratifiée par la France protège
les mineurs, dans la réalité leurs droits sont bafoués
Des dispositifs bien rodés sont mis en place à tous niveaux pour les exclure de leurs droits à protection et instruction
On peut estimer à plusieurs centaines les adolescents vivant à la rue
ou dans des hébergements précaires à huis clos, sans encadrement aucun,
à la merci de tous les dangers et trafics humains.
Double peine : ils subissent une autre exclusion, par le rectorat de Paris en accord avec tous.
Ainsi nombre de jeunes à la rue de par la volonté de la DASES* sont privés d’école. Désormais seuls les jeunes déjà pris en charge par l’ASE
peuvent êtres scolarisés, or l’ASE ne les scolarise pas tous, et pas tous à l’école républicaine.
La circulaire interministérielle du 25 janvier 2016 préconise :
« La scolarisation des mineurs isolés étrangers En France, chaque enfant et adolescent a droit à l’éducation, quelle que soit sa situation administrative. »
Cela en reste au niveau des écrits
C’est à Paris que cela ça se passe, et partout en France
C’est révélateur d’une politique d’exclusion des populations les plus fragiles
Sans scolarisation, sans la formation professionnelle seule à même d'assurer l'avenir,
à 18 ans, on devient un.e « sans papiers »
Une société évoluée se mesure au degré d’intégration de l’ensemble de ses citoyens.
Et comment imaginer l’intégration sans l’école républicaine ? ?
! ! ! TOUS A L’ECOLE, ET TOUT DE SUITE ! ! !
Permanencier.e.s ADJIE, ASMIE
* Direction de l’Action Sociale de l’Enfance et de la Santé