[Vidéo] 1950-1990 Le scandale des armées secrètes de l’OTAN (Gladio)
On raconte un peu tout et n’importe quoi sur les réseaux Gladio – l’Histoire étant comme souvent bien plus moche que ce que sait le Français moyen, mais moins que ne le fantasment les plus craintifs…
On raconte un peu tout et n’importe quoi sur les réseaux Gladio – l’Histoire étant comme souvent bien plus moche que ce que sait le Français moyen, mais moins que ne le fantasment les plus craintifs…
Il s’agit en fait plus précisément des cellules stay-behind (littéralement : restés derrière), qui étaient des réseaux clandestins coordonnés par l’OTAN. Implantées dans seize pays d’Europe de l’Ouest, ces cellules visaient à combattre une éventuelle occupation par le bloc de l’Est, se tenant prêtes à être activées en cas d’invasion par les forces du Pacte de Varsovie. La plus célèbre de ces cellules, et la première à avoir fait l’objet de révélations, est le réseau italien, nommé Gladio.
L’existence de ces cellules n’est révélée au grand public par les médias qu’en 1990.
Je vous propose pour commencer une petite série ce reportage d’Emmanuel Amara passé sur France 5 en 2011 “1950-1990 Le scandale des armées secrètes de l’OTAN” :
“Alors que l’Europe est progressivement scindée en deux blocs à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Américains et les Britanniques mettent en place des armées secrètes, des réseaux appelés «Stay Behind», destinés à réagir en cas d’invasion soviétique. Mais alors même qu’une attaque russe devient improbable, ces réseaux ne seront jamais démantelés. Ils sont même à l’origine d’actes de terrorisme et responsables de la mort d’innocents civils. A chaque fois que la gauche menaçait d’accéder au pouvoir, ils ont usé de la force et sont intervenus dans les processus démocratiques nationaux. Parfois, ils ont été protégés par les forces de police et les services de sécurité pour préserver leur capacité de combat.”
à prolonger par le LBSJS74 : Les élites françaises vues par Annie Lacroix-Riz du 14 Février 2012 (http://aid97400.lautre.net/spip.php?article1228) où le Vatican est encore épinglé pour ses pratiques politiques sulfureuses avant, pendant et après la 2ème Guerre Mondiale.
tien ça tombe bien je suis en train de finir mon livre sur les “tueurs fous du Brabant” qui étaient eux aussi liés à l’extrême droite, l’Otan, le milieu, et des victimes vraiment inutiles.https://fr.wikipedia.org/wiki/Tueries_du_Brabant. Etrange comme s’entrecroisent le milieu, militaires, extrême droite, l’OTAN l’innéficacité de la police, avec en prime les affaires de pédophilie non résolues car ce sont des “grands” élus, élites qui sont “touchées” dans ce cas la ..Bref ça fout les jetons ! Quand donc l’Otan reconnaitra ses crimes, nombreux, juste pour avoir crée une stratégie de la tension bien que Sibel Edmond (elle n’est pas la seule) elle parle aujourd’hui de “Gladio B” quand il s’agit des attentats terroristes attribués aux “islamistes” de nos jours. https://wikispooks.com/wiki/Operation_Gladio/B Aurais t’elle raison ? Quand on voit que les effets finissent par se retourner contre les populations en terme de dégâts collatéraux sur la liberté, les lois sur le renseignements, la surveillance ?…
“Au moins dans le principe (anticiper une occupation soviétique), où est le scandale?”
Bien sûr mais au fil des ans l’opération Gladio a tourné à l’entreprise terroriste (surtout en Italie) : on posait des bombes dans les banques les gares puis on mettait ces massacres sur le compte de l’extrême-gauche. La fameuse “stratégie de la tension”… Pour certains ce sont les USA qui étaient derrière tout cela, pour d’autres la marionnette (le Gladio italien) a échappé au marionnettiste de Washington : la gladiateurs italiens ont commencé à faire n’importe quoi pour régler – entre fascistes et communistes – de vieux comptes datant de 1944…
A noter qu’en France le chef de Gladio pour la région lyonnaise était un certain François de Grossouvre.
Pas pour “règler des comptes” mais pour empêcher la réalisation d un compromis historique entre la démo chrétienne et le pci. Cf les mémoires de Cossiga et l assassinat d Aldo Moro Il faut lire un peu amigo ! Tout cela est de notoriété publique!
…et encore des dizaines de points d’informations sur Gladio…
Bref, Gladio n’est pas une hypothèse mais un fait…
NankerLe 20 novembre 2016 à 15h01
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Olivier ce documentaire a été réalisé par Allan Francovich qui mériterait un billet à lui tout seul… En plus d’avoir un coin du voile sur “Gladio” il a mené une contre-enquête sur l’attentat de Lockerbie (“The Maltese Double Cross”) mettant hors de cause la Libye. La thèse est controversée mais elle mérite d’être examinée…
Il est mort d’une crise cardiaque alors qu’il travaillait sur la mort d’Olof Palme officiellement assassiné par un déséquilibré. En fait Palme aurait été liquidé par les réseaux otanesques parce qu’il gênait. Alors qu’on réédite à peu près tout et n’importe quoi en DVD il faut noter qu’aucun des documentaires de Francovich n’est disponible officiellement sur ce support.
IRRIBARRIA-FERNANDEZ FranckLe 20 novembre 2016 à 08h16
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Bonjour, permettez moi de vous proposer en complement cette Conférence de Pr Daniele GANSER : ….. “Dans la stratégie de guerre masquée, vous devez étudier le mensonge et la violence, ce qui est une combinaison déplaisante, mais elle existe. Et je me suis dit : Je vais examiner cela. Et pendant un bout de temps on m’a laissé faire tout seul et on a trouvé super ce que j’étudiais et ça n’a fait que monter à l’université. Mais à partir d’une certaine altitude, les problèmes ont commencé. Et on a seulement dit : « Nous ne souhaitons pas que vous vous exprimiez de cette manière, nous ne souhaitons pas que vous étudiiez ces choses de cette manière et que vous en parliez en public. » Et parce qu’on n’a pas pu me dire que j’ai fait des fautes par rapport aux faits, on a simplement dit que je suis un théoricien de conspiration……………….”
On voit dans ce documentaire que c’est l’OSS qui a, avant même la fin de la guerre, commencé à recruter des fascistes, des nazis, des groupes d’extrême droite pour des actions futures.
Or le responsable de l’OSS pour l’Europe à Berne est Allen Dulles, futur patron de la CIA.
Celui-ci a pour ami Thomas McKittrick, le président américain de la Banque des règlements internationaux à Bâle, un point clé dans le réseau de l’argent transnational qui a contribué à maintenir l’Allemagne dans les affaires pendant la guerre (wikipedia).
Allen Dulles fonde en 1948 avec William J. Donovan, le Comité américain pour une Europe unie, un organisme qui fait transiter des fonds privés et gouvernementaux américains vers l’Europe, afin de financer des organismes européens fédéralistes, comme le Mouvement européen (wikipedia).
Jose Barroso passant directement de président de la commission européenne chez Goldman Sachs, vraiment si étonnant?
William J. Donovan fut le directeur de l’OSS à sa création en 1942.
Non, la CIA n’a pas pris le train en marche pour l’opération “Stay behind”, elle est l’OSS sous une autre forme, un autre nom.
This is the best quality I could find. The only known copies of this series are from VHS tapes recorded during the original BBC broadcast. Nonetheless, it is excellent and full of information...lchigi's channelMise en ligne le 21 sept. 2011
Originally aired on BBC2 in 1992, Operation Gladio reveals Gladio, the secret state-sponsored terror network operating in Europe. This BBC series is about a far-right secret army, operated by the CIA and MI6 through NATO, which killed hundreds of innocent Europeans and attempted to blame the deaths on Baader Meinhof, Red Brigades and other left wing groups. Known as stay-behinds these armies were given access to military equipment which was supposed to be used for sabotage after a Soviet invasion. Instead it was used in massacres across mainland Europe as part of a CIA Strategy of Tension. Gladio killing sprees in Belgium and Italy were carried out for the purpose of frightening the national political classes into adopting U.S. policies.
Fruit de trois ans de recherches, ce documentaire montre comment les services secrets américains ont manipulé les milieux artistiques et intellectuels européens pendant la guerre froide. Beaucoup d'écrivains travaillèrent ainsi pour la CIA. Dans les années de l'après-guerre, les services secrets américains lancent une vaste opération d'infiltration des milieux européens de la culture. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars et s'appuient sur un organisme, le "Congrès pour la liberté de la culture", dont le siège se trouve à Paris. La capitale française est un lieu stratégique pour publier des revues lues jusqu'en Afrique, en Amérique latine et dans les pays arabes. Le Congrès pour la liberté de la culture s'intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu'il essaie de soustraire à l'influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue Preuves dirigée par Raymond Aron constitue le fer de lance de cette diffusion de la pensée anticommuniste. En Allemagne, le "Kongress für kulturelle Freiheit" naît en juin 1950 à Berlin, en zone d'occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d'éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d'édition en Allemagne fédérale. Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s'établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera -- plusieurs documents le confirment -- pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu'il oeuvre en fait pour la CIA ? C'est ce que pense Günter Grass, autre cible de l'agence américaine. Au-delà de ces deux personnalités, toute la fine fleur des arts et des lettres a été approchée par les services secrets américains et leur a apporté son soutien, le plus souvent sans le savoir. C'est ce que montre très bien ce documentaire, fruit de trois ans de minutieuses recherches.
Il ne s'agit en rien de complots, il s'agit d'une stratégie cohérente et permanente depuis l'après-guerre. L'effet de transparence de l'idéologie, c'est du travail à long terme. Les Etats-Unis n'ont jamais caché leurs objectifs, mais leurs méthodes et leurs opérations restent secrètes pendant des décennies... La façon dont l'Europe économique s'est constituée présente des similitudes dans les méthodes, on n'a pas fini d'en découvrir les arcanes...
Vers 24 minutes, on évoque le chef d'orchestre Wilhelm Furtwängler, sois-disant ancien nazi que la CIA aurait sauvé : GROSSE ERREUR, cet homme et artiste extraordinaire a fait l'objet de livres, pièces de théâtre et films : il n'a JAMAIS plié ni fait allégeance au régime nazi, il a seulement continué à faire de la musique dans son pays en guerre, en protégeant de nombreux artistes juifs. Yehudi Menuhin lui-même a témoigné en sa faveur... Karajan, lui, avait la carte du parti nazi en 1933 !!!!!
Même si je connais le mondialisme et ses souterrains, méfiance quant à la qualité globale du documentaire.
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