Aucune intention ni prétention politique, billets d'humeur(s) totalement libres, hebdomadaires( sauf accident, vacances, hibernation..) Champ d'application : culture, patrimoine(s), mon paìs (entre 12 et 34)...
jeudi 15 octobre 2009
C'était Monsieur Fenaille
Micro-trottoir :
- «Fenaille, c’est qui pour vous ? … ? …mais encore ? »
Pour un sévéragais, ce nom évoque l’ancien sanatorium devenu Centre Médical Maurice Fenaille, pour un ruthénois, c’est le beau musée de l’Hôtel de Jouery .
- Un peu court quand même !.... Et puis je n’ai pas demandé « c’est quoi ? » mais « c’est qui ? ». Nuance.
- Oui, mais toi, madame-je-sais-tout, qu’en dis-tu ? Et pourquoi cette question, aujourd'hui, sur ce personnage? Sauf erreur, il ne fait pas partie de tous ces mal élevés, nouveau, ancien ou futur ministre, qui, ces derniers jours, squattent nos salons via la télé.
Maurice Fenaille n’a jamais fait la une des journaux pipole. Rappelons qu’il était né en 1855, qu’il est décédé en 1937, et qu’il ne peut donc pas hanter notre actualité. Sauf que...
Sauf que, dans l’été, je découvre sur papier glacé l’annonce d’une agence immobilière spécialisée, oui ma chère, dans les demeures d’exception. Les photos ne laissent aucun doute: le château de Monsieur Fenaille est à vendre !...
(Evacuons les soupçons : je ne suis pas intéressée, je n’ai nullement les moyens d’acheter ni d’entretenir un tel pied à terre)
Maurice Fenaille avait acquis ce château pour l’offrir en cadeau de mariage à son épouse, Marie Colrat, qui était née en ce lieu. Magnifique présent ! De la pierre ! pas celle vendue à l’unité et montée en bague de fiançailles…
Il est vrai que l’heureux époux a des moyens. Fils de son père, il gère la société Fenaille et Despeaux, exploite la « saxoléine » et accompagne le développement de l’entreprise qui deviendra – plus tard – Esso Standard.
Mais cette fortune ne sera jamais celle d’un Harpagon.
Riche, c’est vrai ; érudit, vrai aussi, mais surtout généreux, tel sera Maurice Fenaille.
La première guerre mondiale faillit lui ravir un fils, Pierre, qui échappa à la mort lors d’un combat aérien dans la Somme. En guise de reconnaissance, l’industriel financera la reconstruction du village détruit, et un petit-fils Fenaille reçoit alors le prénom de Cléry, du nom de ce bourg qui va renaître de ses ruines.
Toujours 14-18. Maurice Fenaille ouvre aux soldats réformés son école d’agriculture de Montagnac, qui devient un centre de rééducation pour les mutilés afin de « rendre la terre à ceux qui la cultivent et qui, en la défendant, ont versé leur sang».
Sur notre territoire sévéragais, à l’air pur du col d’Engayresque, il fait construire la station sanitaire où nombre de soldats viennent se reposer. Il en assume l’entretien, la direction, puis l'offrira au département. Clefs en main... Cet établissement est aujourd’hui un des premiers employeurs du canton.
Il osera créer, sur sa propriété de Zénières, un atelier de fabrication de tapis au point noué, accueillant et formant de nombreuses jeunes aveyronnaises à un métier artistique valorisant. Quand on feuillette le catalogue «Le Point Sarrazin», on peut juger de la beauté des tapis proposés, reflets d’une création inspirée par le Moyen Orient, par la Chine mais aussi par les grands ateliers classiques français (la Savonnerie). Ces œuvres témoignent d’un savoir-faire local que Monsieur Fenaille a contribué à éveiller.
L’évocation de Maurice Fenaille ne saurait être complète sans présenter le mécène. Aussi généreux que discret, nous dit-on. Ce qui est plus rare.
C’est à un affichiste qui deviendra célèbre, Jules Chéret, qu’il confie l’illustration des publicités pour la Saxoléine, le pétrole sans odeur ! C’est à Eugène Viala, le peintre de Salles Curan, qu’il confie le soin de rechercher et de concevoir des cartons, modèles pour les tapis de Zénières. Viala qui trouvait asile chez son protecteur.
A une époque où n’existaient pas les aides publiques aux créateurs, l’industriel sait encourager et faire prospérer les talents.
Certes, Rodin ou Bourdelle étaient des artistes reconnus, mais les commandes particulières contribuaient à leur liberté, à leur indépendance.
Amis de Maurice Fenaille, ils trouvaient, chez lui et en Aveyron, des lieux de séjour leur permettant de se consacrer à leur art, dans un cadre exceptionnel. En ce sens, on pourrait dire que notre homme a inventé les résidences d’artistes (oui, les mêmes que celles – fiscalement moins indolores - qui font l’orgueil de nos édiles au XXI° siècle !)
Elargissant cette générosité, Maurice Fenaille sut aider les musées français à enrichir leurs collections d’œuvres majeures.
A la Société des Lettres de l’Aveyron, en 1929, il transmet l’Hôtel de Jouery, élégante demeure qui abrite à ce jour le très beau musée qui porte son nom.
Enfin, pour être tout à fait juste avec la stature du personnage, il faudrait encore parler de l’érudit, celui qui sut «commettre» cinq volumes sur les Tapisseries de la Manufacture des Gobelins, ou encore une étude du peintre Boucher.
Quand les visiteurs de l’été, émus par ce qu’est devenu notre pauvre château, proposent une liste de mécènes (le sourcil légèrement dubitatif, quand même !), c’est alors que j’aime à parler de Maurice Fenaille.
Hélas, chers amis, s’il se trouve toujours des sponsors pour financer la moindre des c… télévisuelles, il n’y a plus dans ce pays de personnage aussi libre et aussi fou, aussi amoureux du patrimoine, pour offrir à nos yeux et à nos cœurs, tout ce qu’il aurait pu garder - bénéfice exclusif - dans un coffre de banque.
Offrir, un verbe qui n’est vraiment plus à la mode...
Merci Monsieur Fenaille.
Publié par Entre 12 et 34 à 17:20
Libellés : fenaille, sévérac, zénières
2 commentaires:
Anonyme28 octobre 2009 à 18:56
existe au centre médical Maurice fenaille des commentaires interessants... sur cet homme qui a su avec sa fortune manifester ses humanités...
Répondre
Anonyme30 octobre 2014 à 07:15
NB j'ajoute que Maurice Fenaille a grandement contribué à la sauvegarde d'un autre château promis à la ruine le Château de Montal (Lot) édifié par Jeanne de Balsac en 1519. Ce qui en est dit dans ce blog ne m'étonne pas, pourquoi cet homme n'est-il en effet pas davantage célébré ?
PSRépondre
Entre 12 et 34: C'était Monsieur Fenaille
entre12et34.blogspot.com/2009/10/cetait-monsieur-fenaille.html
15 oct. 2009 - En guise de reconnaissance, l'industriel financera la reconstruction du village détruit, et un petit-fils Fenaille reçoit alors le prénom de Cléry, ...
Avis de décès Madame Cléry FENAILLE née Yvonne SCHAMP
https://www.avis-de-deces.net/f_clery-fenaille-yvonne-schamp-paris-75000-paris_128...
19 juin 2013 - Avis de décès de Madame Cléry FENAILLE née Yvonne SCHAMP.
Yvonne FENAILLE - ''Essai de Généalogie'', par Alain GARRIC ...
gw.geneanet.org/garric?lang=fr&p=yvonne&n=fenaille
Yvonne FENAILLE - ''Essai de Généalogie'', par Alain GARRIC. ... Antoinette M Madeleine FENAILLE ca 1905- Mariée le 18 juin 1929 (mardi), NEUILLY SUR ...
Photo de classe école Fenaille de 1959, Ecole Fenaille (Clery Sur ...
copainsdavant.linternaute.com/.../ecole-fenaille-ecole-fenaille-clery-sur-somme-3962...
Photo de classe Ecole Fenaille (Clery Sur Somme) de 1959 : école Fenaille.
Maurice Fenaille1 né le 12 juin 1855 à Paris, décédé le 11 décembre 1937, est un pionnier de l'industrie pétrolière, dont le nom appartient aussi à l'histoire de l'art en qualité de grand amateur, collectionneur et mécène.
Il fut membre de l'Académie des beaux-arts.
Sommaire
- 1 Héritier et industriel avisé
- 2 Collectionneur averti, mécène et philanthrope
- 3 Maître d'œuvre de la spectaculaire restauration de Montal (Lot)
- 4 Grand donateur d'œuvres d'art pour les musées nationaux
- 5 Bibliographie
- 6 Note
Héritier et industriel avisé
Son père, qui s'était associé en 1853 avec un négociant en graisses, s'associe en 1855 avec deux autres personnes, introduit dans le commerce la fameuse Saxoléine, huile de pétrole destinée à l'éclairage. C'est le début de l'ère pétrolière.
En 1881, Maurice Fenaille, entré dans l'entreprise quelques années plus tôt, part travailler aux États-Unis dans la filiale de Fenaille et Despeaux installée à New York.
Lorsque son père décède en 1883, il revient en France et il lui succède à la tête de l'entreprise; il ajoute à la Saxoléine l'Oléonaphtine et le Saxol, deux lubrifiants, ainsi que le Benzo-moteur, essence pour voitures et avions.
L'entreprise continue à se développer en même temps que l'utilisation du pétrole dans la vie courante; elle est renommée "La Pétroléenne", avant de prendre en 1936 le nom de "Standard Française des Pétroles", puis, en 1952, de "Esso Standard".
Parallèlement, Fenaille voyage en Angleterre, en Espagne, en Palestine, en Italie, en Allemagne, en Égypte, où il assiste à l'ouverture du tombeau de Toutânkhamon.
Il ramène de ses voyages les dernières nouveautés : des piscines, l'électricité domestique, des automobiles et des avions.
Collectionneur averti, mécène et philanthrope
Amateur d'art, il consacre une grande partie de son temps et de son argent à aider les musées français, mais aussi au profit de nombreux artistes contemporains, auxquels il commande des œuvres (Auguste Rodin, Antoine Bourdelle, Viala, Jules Chéret...).
En 1885, il rencontre Auguste Rodin et devient son mécène; en 1895, il lui commanda une série de "Baigneuses" pour orner la piscine intérieure de sa résidence de Neuilly ; en juin 2006, lors de la vente aux enchères publiques à Paris-Drouot d'une partie de sa collection, l'exemplaire numéroté 1/12 en bronze d'une Baigneuse aux sandales tripla son estimation pour atteindre 77 000 euros.
Entre février et septembre 1897, il correspond avec lui au sujet de la suite de ses dessins appelée "Album Goupil" (archives du musée Rodin, Paris).
En 1898 il commande au sculpteur un buste de son épouse depuis novembre 1887, Marie Colrat de Montrozier, et un second à Camille Claudel, qui lui écrivit à ce sujet une lettre alors que le buste était exposé à la galerie Bing à Paris (archives du musée Rodin); lors de la vente précitée, un exemplaire en plâtre du buste par Rodin fut préempté par le musée Rodin pour 42 000 euros.
Fenaille commanda également plusieurs œuvres au peintre Henri Martin, dont deux grandes fresques, "Les Vendanges" et "les Foins", pour décorer son hôtel parisien de la rue de l'Élysée.
Madame Fenaille étant née et ayant été élevée au château familial de Montrozier, près de Rodez, son mari acquit ce vieux manoir, cité dans le plus ancien acte notarié du Rouergue connu (1208), pour lui offrir en cadeau de mariage.
Vers 1900 deux pièces de la villa 'Les Lierres' à Pornic, édifiée pour son époux puis agrandie, fut décorée par des peintures murales de Raoul du Gardier, qui en 1923 sera peintre de la Marine; le Voyage de La Coquille (trois-mâts lancé en janvier 1812), île Oualan, archipel des Carolines orna lalcôve de la chambre à coucher (le projet passa en vente aux enchères publiques à Paris Drouot-Richelieu le 1er décembre 2014) et un autre paysage la mezzanine.
La forteresse de Montal, meublée avec raffinement, fut ensuite habitée par leur fille, madame Cochin puis comtesse de Billy2.
En 1903, Fenaille devient membre de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron. Mais il va également étendre son activité à des domaines très variés : il crée une école d'agriculture, un centre de rééducation agricole pour les mutilés de guerre, un sanatorium, un atelier de fabrication de tapis.
Il achète et aménage également l'hôtel de Jouéry dont il fait don à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron en 1929, qui est devenu à sa mort un musée qui porte son nom.
Maître d'œuvre de la spectaculaire restauration de Montal (Lot)
Entre 1908 et 1913, Fenaille parvint à sauver de la ruine le château de Montal près de Saint-Céré. Ce monument, reconstruit par Jeanne de Balzac entre 1523 et 1534, est le plus bel exemple de style Renaissance dans le Lot.
La ruine du château
Resté inachevé à la mort de Jeanne, il devint par la suite la propriété des Plas de Tanes. Veuf au moment de la Révolution, ce député de la noblesse aux États Généraux abandonna son domaine qui fut nationalisé comme bien d'émigré; des aubergistes y installèrent leur affaire.
Quelques pierres avaient bien été emportées, mais la ruine ne s'abattit véritablement qu'après 1879 lorsque le château fut acheté par un marchand de biens. 120 000 kg de pierres furent descellées, transportées sur des charrettes à bœufs jusqu'à la gare de Saint-Denis-lès-Martel et proposées à la vente lors de deux séances aux enchères à Paris; c'est à ce moment-là qu'intervint Fenaille, ému par le triste sort de Montal.
Il tenta d'arrêter la seconde vente de 1903 et acheta finalement plusieurs pièces.
L'action de Maurice Fenaille
Par des achats auprès des collectionneurs du monde entier qui avaient acquis des morceaux du château, par des échanges avec des œuvres d'art de ses collections personnelles, Fenaille releva le château qu'il réussit à acheter en 1908.
Fait exceptionnel : des musées nationaux restituèrent les collections issues de Montal, dont la frise sculptée de 32 mètres de long par le musée des Arts Décoratifs, en échange de la cession de la demeure à l'État. D'autres pièces maîtresses demeurées dans des musées étrangers (notamment aux États-Unis), furent remplacées par des copies. Grâce à des moules, e Fenaille demanda ces fac-similés à son ami Auguste Rodin, qui lui envoya son praticien Émile Matruchot. La carrière de Carennac fut spécialement rouverte, et le sculpteur put exécuter à l'identique la porte du logis et une lucarne.
Fenaille prit également soin de meubler le château avec ses collections de tapisseries, de meubles des XVIe et XVIIe siècles, de vitraux allemands de la même époque3.
Le 13 septembre 1913, en présence de Raymond Poincaré, Président de la République, et d'Anatole de Monzie, secrétaire d'État aux Beaux-Arts, il en fit don à l'État français avec réserve d'usufruit pour lui et ses trois filles. La dernière bénéficiaire abandonna dernièrement son droit, et Montal est aujourd'hui une pièce d'exception parmi les châteaux du Centre des monuments nationaux.
Grand donateur d'œuvres d'art pour les musées nationaux
Fenaille prêta aussi, sans intérêts, à la Société des Amis du Louvre la somme de 150 000 francs4 pour l'acquisition du tableau d'Ingres : Le Bain turc.
Il fit aussi progresser l'étude de la tapisserie et celle de la gravure, devenant spécialiste et auteur de catalogues. Son État général des tapisseries de la manufacture des Gobelins, aussi nommé le "Fenaille", a marqué l'histoire de cette institution.
En juin 2006, lors de la vente aux enchères précitée, une Hébé (1782), grande statue de marbre de Francois-Marie Poncet (1736-1797), estimée 30 000 euros, atteignit 290 000 euros, prix-record pour l'artiste.
Bibliographie
- Catalogue de l'exposition Maurice Fenaille, Les secrets d'un mécène, 2000, musée Denys Puech, Rodez, (ISBN 2-9507907-1-2).
- Pascal-François Bertrand, Notice sur Maurice Fenaille [archive], Institut national d'histoire de l'art (INHA). La notice est complétée par une bibliographie exhaustive.
- Site consacré à l'action de Maurice Fenaille en Aveyron [archive]
- Courte notice de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine [archive]
- Présentation de Maurice Fenaille lors des préemptions opérées par le Musée Rodin sur ses célèbres collections [archive], Brève de la Tribune de l'Art, 2006
- Site [archive] du Musée Fenaille de Rodez, connu notamment pour sa collection de statues-menhirs
Note
- ↑ Notice d'autorité personne : (notice BnF no FRBNF12532221)
- ↑ Claude Fregnac, L'Aquitaine des Châteaux, Hachette, coll. « Réalités », 1977 (réimpr. 1984), 143 p., p. 78-79
- ↑ Claude Fregnac, L'Aquitaine des Châteaux, Hachette, coll. « Réalités », 1977 (réimpr. 1984), 143 p., p. 104-109
- ↑ En euros 2007, soit 449 203,50 ; un franc 1911 = 2,99469 euros.
[PDF]Bref historique de la vente d'essence en France - Retro Tourisme
https://www.retro-tourisme.com/pdf/distribution_Essence_1.pdf
en France. Ce sont les petits commerces, très fortement implantés, comme ici une épicerie, .... Meurthe - Fenaille et Despeaux ... la Royal Dutch et Shell entrent.
Pompiste d'hier - CAMIP.info
www.camip.info/Pompiste-d-hier.html
En France, il fallut attendre plusieurs siècles jusqu'à Philippe Auguste pour voir paver .... Puis M. Samuel fondit en 1892 la compagnie « Shell » afin d'assurer le ... furent entre autres la société Fenaille, Chatillon et Despeaux, la famille Paix, ...
Le Guichet du Savoir - Consulter le sujet - Estuaire de la Gironde
www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?t=13416
8 déc. 2005 - 2 messages - 2 auteurs
Où était située l'usine Fenaille et Despaux ? ... est un industriel prospère à la tête de la société des Pétroles Jupiter, ancêtre de Shell France.
[PDF]îe des cffo - CNRS
clio.ish-lyon.cnrs.fr/patrons/AC000007873/AC000007873Doc1034.pdf
France, qui construit ses. '*'.t prononcer un ... en France : lc Corps des. A 24 ans, il épouse Aune- ... Shell, et Fenaille et Despeaux à l'égard de la Standard Oil of ...
L'histoire de RM - Raffinerie du Midi
www.raffinerie-du-midi.fr/index.php/raffinerie-du-midi/l-histoire-de-rm
Le 1er avril 1882, les industriels Alphonse Fenaille et Charles Despeaux demandent ... Ces trois actionnaires deviendront respectivement Esso, Total et Shell (puis ... et exploite jusqu'à huit dépôts en Algérie et une vingtaine en France.
Mercantile States and the World Oil Cartel, 1900-1939
https://books.google.fr/books?isbn=0801428785 - Traduire cette page
Gregory Patrick Nowell - 1994 - Business & Economics
Violette was sympathetic to Fenaille et Despeaux, ... Standard Oil could directly monitor over 80 percent of the oil supplies going to France, and they no doubt had ... with Royal Dutch-Shell, while Fenaille et Despeaux worked with Standard Oil.
Sociétés fluviales petroliers - French Tugs - Free
frenchtugs.free.fr/cies/fluviaux/petrole.htm
Société Fenaille et Despeaux, Paris, ~1880, La Pétroléenne,. L'Economique - 1920, Esso Standard - ... Deviendra par la suite Shell France. "Moto-Naphta" 1911 ...
Maurice Fenaille - Marc Maison
www.marcmaison.fr/architectural-antiques-resources/maurice-fenaille
En 1913, Maurice Fenaille se porte acquéreur d'un sublime hôtel particulier dans ... de l'entreprise familiale « Fenaille et Despeaux » spécialisée dans l'importation, ... Fenaille est devenu l'un des premiers importateurs d'essence en France.
Termes manquants : shell
Maurice Fenaille | Musée Fenaille
musee-fenaille.rodezagglo.fr/maurice-fenaille-2/
Maurice Fenaille (1855-1937) est un pionner de l'industrie pétrolière en France. Sa société « Fenaille et Despeaux » est spécialisée dans l'importation, ...
Termes manquants : shell
Télécharger au format PDF - Cairn
https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=RHIS_062_0355
de S Salut - 2006 - Cité 4 fois - Autres articles
Distribution électronique Cairn.info pour Presses Universitaires de France. © Presses ... Fils de A. Deutsch de la Meurthe, Fenaille et Despeaux, Lille-. Bonnières et ... Société des pétroles Jupiter (Shell) et la Société générale des huiles.