Le capitalisme, moteur de prospérité et de liberté, est aujourd'hui contesté par des idéologies collectivistes cherchant à le remplacer. Cet article explore les fondements du capitalisme, ses avantages par rapport au communisme, et son histoire en France, tout en soulignant les défis actuels et les perspectives d'évolution. En fin de compte, nous proposons l'inscription du capitalisme dans la Constitution française comme rempart contre les dérives collectivistes, mettant en lumière les horreurs du marxisme pour renforcer cet argument. Le capitalisme, malgré ses imperfections, reste le système le plus apte à garantir le progrès et la liberté.
I Les fondements du capitalisme
Définition du capitalisme
Il n’est pas certain que nous réalisions à sa juste mesure à quel point le capitalisme nous semble normal. Les bases du capitalisme reposent sur des fondements que la plupart d’entre nous trouveraient inacceptables d’être privés.
Le capitalisme repose sur le droit individuel de posséder des biens et des moyens de production. Concrètement, cela signifie qu’une personne peut décider d’ouvrir une épicerie, un atelier de menuiserie ou encore un magasin de vin. Dans ce cas, l’État ne peut pas interdire aux citoyens d’agir ainsi, et c’est là une grande chance.
Avoir la possibilité de posséder son commerce ou son entreprise est essentiel pour l’individu qui souhaite mettre en pratique sa passion et essayer d’en vivre. Cette possibilité n’est pas avantageuse seulement pour la personne qui prend des risques en ouvrant son commerce ou sa petite entreprise, mais elle peut également représenter un avantage important pour les personnes qui y travaillent.
En revanche, dans le secteur public, une des choses les plus insatisfaisantes est le fait qu’aucun fonctionnaire ne se considère comme le véritable responsable. Il existe toujours un supérieur censé prendre ses responsabilités, mais il est souvent introuvable.
La situation est bien différente dans une entreprise privée. Il est possible de rencontrer le patron, de lui faire part de ses suggestions ou de ses problèmes, et, le plus souvent, une réponse rapide est apportée. Ainsi, l’employé peut se sentir comme un élément important au sein de l’entreprise, et savoir que son avis est pris en considération est très motivant dans le travail quotidien.
La liberté d'entreprise peut être définie comme le droit des individus et des entités de créer, posséder, et gérer des entreprises de manière indépendante, avec une grande autonomie dans leurs décisions économiques, tout en étant soumis à certaines régulations pour garantir le bon fonctionnement du marché et la protection des intérêts publics.
Si cela semble théorique, un exemple nous permettra de mieux comprendre de quoi il s’agit. La liberté d'entreprise, qui est un principe fondamental du système économique capitaliste, permet ainsi à une personne d’ouvrir une chaîne sur YouTube et d’en faire sa source principale de revenus. Dans une société marxiste, cette éventualité est impossible. La raison est que, dans une société marxiste, l’objectif consiste à abolir le profit privé, car celui-ci est vu comme un moyen par lequel le capitaliste exploite la force de travail d'autrui. Même si un créateur indépendant n'a pas d'employés, le fait de générer du profit personnel est considéré comme contraire aux principes de l'égalité et de la répartition équitable des ressources.
Dit de manière plus simple : c’est dans le système capitaliste que l’homme a la possibilité de tenter sa chance dans un domaine qui lui plaît et de travailler comme bon lui semble. Aucune personne dotée d’un minimum d’intelligence ne devrait être prête à se priver de cette liberté.
Un autre aspect important de la liberté d'entreprise est la concurrence. Celle-ci est encouragée, car elle stimule l'innovation et l'efficacité. Nous l’avons maintes fois observé : rien n'est plus persuasif pour un commerçant que de savoir qu'il suffit à son client de traverser la rue pour aller voir si la concurrence n’a pas mieux à proposer. À l'inverse, lorsque l'État dirige la totalité de la production, la concurrence n'existe plus, et ce sont les consommateurs qui se retrouvent pris en otages par l'unique fournisseur du pays.
Nous mentionnons un dernier avantage de la liberté d’entreprise, bien que l'espace nous manque pour tous les énumérer : les prix des marchandises sont régulés par le marché, c’est-à-dire par les lois de l’offre et de la demande. On appelle cela le marché libre.
Nous le savons : consacrer du temps à créer un bien et décider soi-même de son prix représente l'un des aspects essentiels de la liberté d’entreprise. Dans ce cadre, les transactions se font librement, et si le créateur – ou le vendeur – a la liberté de fixer le prix de vente à sa convenance, les clients ont celle d’acheter ou non.
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Encore une fois, on apprécie la liberté totale des parties impliquées dans une transaction commerciale. La volonté du marchand et les préférences des consommateurs se concrétisent lors de chaque achat, sans que l’État ne puisse imposer sa volonté d'une manière ou d'une autre.
Capitalisme et liberté individuelle
Chaque individu qui a tenté sa chance le sait : il existe peu de choses plus grisantes que d’ouvrir son commerce ou son entreprise. Qu’il s’agisse d’une épicerie, d’un atelier de poterie ou encore de la création de jeux vidéo, lancer « sa boîte » est une expérience qui prend aux tripes.
La satisfaction personnelle de voir le produit de son travail se vendre, de réaliser un bénéfice, et de gérer sa vie et son avenir en toute indépendance représente un épanouissement personnel puissant. Chacun choisit ses propres objectifs économiques, sa carrière, et participe à ses activités entrepreneuriales selon ses capacités et ses envies.
En fonction de l’intensité que chaque individu met dans son travail, les opportunités économiques se multiplient. La société capitaliste offre un environnement dans lequel il est possible d’investir, d’innover et de créer la solution commerciale qui convient à chacun. C’est cette liberté qui favorise la créativité et l’initiative personnelle.
Rien ne peut se comparer à la volonté d’un patron, même s’il est le seul employé de son commerce, et certainement pas celle des fonctionnaires à qui l’État ne demande pas de prendre de grandes décisions à leur place.
Cette primauté de l’enrichissement personnel trouve sa place dans le cadre de la liberté d’expression et de choix que permet le capitalisme. Pensez-y : la diversité des opinions et des choix qui permet aux individus d’exprimer leurs préférences à travers leurs décisions de consommation et d’investissement crée les conditions idéales pour renforcer la pluralité et la liberté dans la société.
II. Les avantages du capitalisme par rapport au communisme
Prospérité économique
La différence sans doute la plus importante entre le capitalisme et le communisme est la capacité du premier à générer une prospérité économique durable et à améliorer les conditions de vie des populations. La libre concurrence et l’innovation rendue possible sont les deux facteurs cruciaux qui expliquent cette situation et ce sont exactement ces deux facteurs qui ont toujours manqué aux pays communistes pour pouvoir offrir cette richesse à leur population.
Dans les sociétés capitalistes, les taux de croissance économique ont toujours été historiquement plus élevés que ceux des régimes communistes. Lorsque les entreprises sont encouragées à innover et à entrer en concurrence les unes avec les autres, elles recherchent en même temps de nouvelles opportunités de marché et à optimiser l’efficacité de leurs opérations.
D’autre part, si la pauvreté dans le monde a diminué d’une façon significative, ceci est le résultat à des institutions solides et à l’état de droit. En offrant des opportunités économiques, le capitalisme permet à de larges segments de la population d’améliorer leur niveau de vie.
Enfin, la diversité des secteurs économiques est le résultat de l’économie capitaliste qui favorise la diversification des secteurs d’activité. Cette diversité crée une résilience économique et les différentes industries peuvent compenser les fluctuations de certaines autres. Ceci est le contraire des économies communistes qui sont caractérisées par une centralisation et la planification étatique. Dans ce cas également, c’est la liberté individuelle qui est ignorée.
Innovation et progrès technologique
Qui pourrait vivre sans smartphones ? Qui ne se sert pas de l’internet à haut débit ? Les réseaux sociaux et autres plateformes comme Facebook, Instagram, X (anciennement Twitter), WhatsApp font maintenant partie intégrante de notre vie.
Toutes ces merveilles technologiques ont été inventées par des personnes privées. Certes, plusieurs États ont joué un rôle essentiel dans leur recherche fondamentale, leur régulation, et la création des infrastructures de base. Néanmoins, en aucun cas les États n’ont été les éléments déclencheurs qui expliquent leur création.
L’innovation est l’un des moteurs les plus puissants de la croissance économique dans les sociétés capitalistes. C’est ce système qui récompense les individus et les entreprises qui introduisent des innovations et des technologies nouvelles.
Innover signifie rester compétitif ; pour une entreprise, c’est primordial. À l’inverse, lorsque tout est centralisé et que la libre concurrence est absente, comme dans les sociétés communistes, il n’existe aucune motivation à innover. Les brevets, les droits de propriété intellectuelle et les récompenses financières encouragent les chercheurs, les ingénieurs et les entrepreneurs à repousser les limites du possible.
Nous bénéficions tous du progrès technologique. Là encore, ce sont les sociétés capitalistes qui ont historiquement mené le monde en matière de développement technologique. Des inventions telles que l’électricité, l’internet, les médicaments modernes, et les technologies vertes ont toutes émergé de systèmes où l’innovation est valorisée et encouragée.
Si le progrès technologique est une des caractéristiques principales des sociétés capitalistes, la vitesse de leur adaptation est également étonnante. Le marché libre permet une adaptation plus rapide des nouvelles technologies, car les consommateurs et les entreprises sont libres de choisir et d’investir dans les solutions les plus efficaces et les plus rentables. Cette rapidité d’adaptation accélère le progrès technologique et ses bénéfices pour la société. Si nous y prêtons attention, c’est exactement ce que nous pouvons constater dans notre environnement : le progrès technologique l’a profondément transformé ces dernières années.
Liberté politique et sociale
Les sociétés capitalistes sont souvent associées à la liberté publique et sociale. En effet, ce système économique repose sur des principes qui encouragent la diversité des opinions, le pluralisme, et la protection des droits individuels. À l’inverse, le communisme, par sa nature centralisée, tend à limiter ces libertés en imposant un contrôle strict de l’État sur l’économie et la société. Cela devrait être évident pour chacun d’entre nous : aimer la liberté, c’est aimer le capitalisme.
Il existe une forte corrélation entre les systèmes capitalistes et les démocraties libérales. Dans les deux cas, le pouvoir est réparti et les droits individuels sont protégés. Le marché libre permet l’existence de divers acteurs économiques et sociaux, chacun contribuant à un débat pluraliste et à une société dynamique.
C’est dans les sociétés capitalistes que l’on trouve la liberté d’expression et une presse libre. Les médias n’étant pas sous le contrôle direct de l’État, ces libertés sont bien plus étendues que dans les sociétés communistes, où la liberté de la presse n’existe tout simplement pas et où la liberté d’expression est largement réprimée.
Qui parmi nous aimerait confier ces libertés à l’État ? Dire ce que nous désirons, pouvoir l’imprimer et le distribuer ne sont-ils pas des aspects essentiels de notre vie ? Dans quel pays communiste ces libertés ont-elles existé ? Aucun. Débattre, échanger, et essayer de convaincre sont le sel de la vie, et c’est dans les sociétés capitalistes que toutes les idées peuvent être débattues, critiquées, et améliorées.
Un autre aspect important est celui de la propriété privée comme garantie de la liberté. Il s’agit d’un élément clé du capitalisme, car il offre aux individus une sphère d’autonomie vis-à-vis de l’État. Cette autonomie permet aux citoyens de poursuivre leurs propres intérêts, de critiquer le gouvernement, et de participer activement à la vie civile sans crainte de répression.
Échec des régimes communistes
Le 20ième siècle a été le témoin de plusieurs expériences avec le communisme ; toutes ont démontré les échecs constants de ce système économique, tant sur le plan économique que social. Le communisme, en supprimant la propriété privée et en centralisant le contrôle économique, a conduit à des inefficacités importantes, à des pénuries chroniques, et à la répression politique et policière.
Les économies communistes ont souvent souffert de graves crises économiques qui ont été causées par une mauvaise allocation des ressources, une absence d’incitations à l’efficacité, et la planification centrale défaillante. Dans ces sociétés, les pénuries de biens de consommation de base n’étaient pas rares, limitant l’accès des citoyens à des produits essentiels.
En l’absence de compétition et d’incitations à innover, les régimes communistes ont connu une stagnation économique prolongée. Les économies fermées et planifiées se sont avérées incapables de s’adapter aux changements mondiaux et aux besoins internes croissants. Les premières victimes de ces régimes ont été leurs populations.
De plus, afin de maintenir leur système de contrôle centralisé, les régimes communistes ont régulièrement eu recours à la répression politique, à la censure, et à la violence d’État. Dans ces sociétés, ce sont des millions de personnes qui ont été persécutée, emprisonnée, ou tuées en raison de la nature autoritaire et totalitaire de ces régimes.
Lorsqu’un système est obligé de construire un mur afin d’empêcher ces citoyens de le quitter, le mur de Berlin, c’est l’échec évident de cette façon de faire auquel nous assistons.
À suivre...
(Merci à JM, qui m'a inspiré cet article)