Agrandissement : Illustration 1
Agrandissement : Illustration 2
Agrandissement : Illustration 3
Agrandissement : Illustration 4
Agrandissement : Illustration 5
Agrandissement : Illustration 6
Agrandissement : Illustration 7
Agrandissement : Illustration 8
Agrandissement : Illustration 9
Agrandissement : Illustration 10
La présence du jury populaire permet l’oralité des débats : les magistrats doivent faire comprendre aux jurés tous les enjeux d’une affaire, car ces derniers n’ont pas accès aux dossiers. L’occasion pour les avocats de « faire jouer toute la qualité de leur rhétorique » (Fiorini). Par ailleurs, on reproche souvent à la justice d’être éloignée des citoyens. Ça ne va pas arranger les choses.
À préciser qu’avant le rapport définitif dont il est question, deux rapports avaient présenté les CCD plutôt positivement. C’est pour cela que Dupond-Moretti avait lancé sa loi. Néanmoins, ils se considéraient eux-mêmes comme prématurés et incomplets à cause d’un nombre d’affaires trop faible à l’époque. L’idée des CCD était inspirée d’un vieux projet des années 90, qui prenait la poussière dans les placards du ministère, et qui avait déjà été critiqué à l’époque.
Benjamin Fiorini, « Chapitre 2 : les cours criminelles départementales : une réforme technocratique au bilan médiocre », dans son livre à paraître.
Benjamin Fiorini, LVSL, « Au nom du peuple Français : quelle justice sans jury populaire ? », 01/11/23
Francis Van de Woestyne, La Libre, « Eric Dupond-Moretti : En France, on se démet ou on ferme sa gueule », 19/01/20
Pierrick Baudais, Ouest France, « Les v4ols vont-ils être jugés comme un crime de seconde classe ? », 20/06/23
Lorélie Carrive, France Inter, « Comprendre ce que sont et à quoi servent les jurys populaires en 5 questions », 19/05/21
Merci à Benjamin Fiorini pour son aide. Il milite avec son association « Sauvons les assises ! » contre ce qu’il considère comme un recul démocratique.
J'existe aussi sur Instagram : pedro_debey