Voici ce que Sade, sans haine, sans préférence pour l'un ou pour l'autre, et sans colère, écrivait dans "Français, encore un effort si vous voulez être républicains".
"Ce ne serait donc point à permettre indifféremment tous les cultes que je voudrais qu'on se bornât; je désirerais qu'on fût libre de se rire ou de se moquer de tous; que des hommes, réunis dans un temple quelconque pour invoquer l'Eternel à leur guise, fussent vus comme des comédiens sur un théâtre, au jeu desquels il est permis à chacun d'aller rire. Si vous ne voyez pas les religions sous ce rapport, elles reprendront le sérieux qui les rend importantes, elle protégeront bientôt les opinions, et l'on ne se sera pas plus tôt disputé sur les religions que l'on se rebattra pour les religions; l'égalité détruite par la préférence ou la protection accordée à l'une d'elles disparaîtra bientôt du gouvernement, et de la théocratie réédifiée renaîtra bientôt l'aristocratie."