Cafardage
Par MLH, auteur de « Quel que soit le variant, le gauchisme est un virus mortel »
Très chère Mme la Ministre,
Suite à votre appel à traquer l’islamogauchisme qui gangrène notre université, et en soutien à ces enseignants et chercheurs accusés d’islamophobie par des étudiants fanatisés, j’ai pris la décision de vous alerter concernant les dérives éditoriales de collègues qui par les thèmes mêmes de leurs recherches attisent ces sectarismes. Je me dois de vous signaler la parution d’un texte publié en 2018 et en accès libre sur la plate-forme HAL que l’on peut, si l’on se réfère à la définition lumineuse que vous en avez donnée dans vos déclarations récentes, ranger dans la catégorie des productions scientifiques qui cachent comme souvent derrière des thématiques d’apparence anodine du style « Activités de socialisation », une entreprise de prosélytisme islamo gauchiste des plus sournoise. Je ne suis pas chargé de recherche au CNRS mais j’ai suffisamment de sens civique et le sens de l’honneur et de l’Etat pour me permettre de vous signaler ce torchon commis par des EC d’un laboratoire qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de textes agitateurs. Ce labo réputé pour son militantisme, son attrait pour une recherche « collectiviste », commet chaque semaine un hebdomadaire, « Le Bref du jeudi » qui ouvre sa tribune à des textes dont l’engagement n’a rien à envier à certains tracs politiques : références fréquentes à l’actualité, critiques du pouvoir en place, souvent camouflées dans des poèmes, des chansons, des recettes de cuisine… Ce laboratoire a été en effet fondé au siècle dernier par un chercheur marxiste et même communiste ! Dans la filiation d’un chercheur du même tonneau qui a commis en 1947 sous l’égide du Conseil National de la Résistance un plan de réforme de l’enseignement et du système éducatif dit plan Langevin-Wallon, qui fort heureusement ne fût jamais appliqué, grâce notamment au début de la guerre froide et de la guerre d’Indochine. Je vous joins ci-dessous leurs photos, afin que vous puissiez vous adonner vous aussi à cette noble science dont nous partageons la passion : la physiognomonie.
La publication issue de ce labo, dont la seule lecture du titre a alerté ma vigilance républicaine, constitue une véritable atteinte à l’ordre public. Inutile de gaspiller votre précieux temps à sa lecture, vous avez des tâches bien plus essentielles avec la mise en œuvre de cette LPR qui vous honore, tout comme la politique de l’excellence libérale de notre exécutif. Nul besoin d’aller au-delà du titre, pour en mesurer la teneur subversive, « Biographies de l’extrême et parcours de radicalisation. La construction du sens au risque de la dépersonnalisation», pose que l’extrémisme peut se raconter et que la radicalisation est juste un parcours de vie. La dépersonnalisation, concept des plus fumeux, contrairement à celui d’islamogauchisme que vous avez remis au goût du jour pour alerter la communauté scientifique, n’étant qu’un risque parmi d’autres, inhérent à la « construction du sens », concept tout aussi fumeux et obsession tenace des membres de ce labo. Grand Dieu, mais si tous ceux qui cherchent à donner un sens à leur vie finissaient dans la radicalité, le fanatisme, le terrorisme, ou irions-nous ? Votre propre quête acharnée du sens de l’Etat Mme la Ministre nous prouve à quel point il est des moyens bien plus pacifiques d’œuvrer à sa réalisation personnelle, professionnelle et politique et accessoirement, au bien commun. Je salue au passage après la décision de notre bien aimé Président de permettre l’accès aux repas du RU à un euro, vos initiatives si courageuses de rendre les protections périodiques gratuites à la rentrée prochaine et de geler cette année encore le montant des droits d’inscription. La révolution promise est bien en marche ! Il suffira que les étudiants, souvent noyautés comme leurs enseignants par ces mouvances islamophiles, ne reviennent pas dans leurs facultés avant le mois de septembre et le lancement de la campagne présidentielle. L’année 2022 verra alors l’avènement du 2ème règne de celui en qui nous avons placé tous nos espoirs et nos biens les plus précieux : l’ordre, la sécurité, la liberté de la réussite, qui assurent les rentes indispensables à nos œuvres de progrès.
Mais j’en reviens au texte qui nous occupe. Pour reprendre une formule d’un de vos prédécesseurs, on est bien là dans un cas d’espèce de cette dérive des sciences humaines qui sous couvert d’explication ne vise à rien d’autre qu’à excuser les crimes les plus abjects commis au nom d’Allah, mais surtout à la solde de groupuscules de l’ultra gauche salafiste, qui sous couvert d’un antisionisme de bon aloi, expriment par les voix de ces chercheurs militants et en toute impunité, leur antisémitisme structurel. Tandis que j’accompli mon devoir de citoyen, en vous informant de ces exactions éditoriales, un étudiant au-dessus de tout soupçon, puisqu’il travaille sous ma direction, et qui a eu la pénible tâche de lire ce torchon dans son intégralité, me fait remarquer que les auteurs citent Horvilleur, une rabbine qui colporte un judaïsme libéral et progressiste et soutient avec un aplomb indécent que le point commun entre journaliste, thérapeute et rabbin, c’est de considérer que l’écoute du récit de l’autre est sacrée et qu’il importe de faire dialoguer la science avec la parole humaine, car il y a toujours du malentendu et mille façons d’interpréter… Doux Jésus, quel syncrétisme affligeant ! Vous conviendrez avec moi qu’il faut fustiger ce galimatias psychologisant, fut-il rabbinique. Dans ce monde ou tout va à vau l’eau, un peu d’orthodoxie serait salutaire : le Texte, rien que le Texte, littéralement, la Loi, rien que la Loi dans ses racines fondamentales ! Je gage qu’une expertise des productions de cette femme rabbin serait aussi salutaire. Quoi qu’il en soit, en lui donnant la parole, les auteurs de cet article la désignent comme étant assurément de leur bord, à moins qu’il ne s’agisse d’une manœuvre grossière pour éloigner les soupçons : Je ne suis pas antisémite, j’ai d’ailleurs une très bonne amie… Mais personne n’est dupe.
Plus gravement, ce texte figure avec d’autres articles qu’il conviendra de passer au crible de l’évaluation à laquelle j’espère que vous me convierez à participer dans le cadre d’un futur appel à projet, dans un numéro intitulé « Les activités de socialisation. Expériences plurielles et biographies singulières » d’une revue intitulée « Le sujet dans la cité », dont le titre à lui seul en dit long sur la bienveillance de ce type de publication à l’égard de la racaille qui organise le marché de la drogue et fournit grâce à ce commerce des armes de poing aux djihadistes qui tissent sur notre espace national, la toile du grand remplacement. Les extrémistes de gauche ont beau jeu de réclamer la dépénalisation du cannabis, c’est non pas comme ils le clament pour casser le cercle vicieux de ces économies parallèles, mais bien pour plonger la jeunesse dans une toxicomanie débridée et instiller dans leurs esprits hallucinés les germes délirants de leur révolution prolétarienne. Il est temps de mettre fin à ces dérives, de poursuivre et punir ceux qui les relaient ou les tolèrent au nom des libertés académiques. La liberté académique comme vous nous le rappelez par votre action avisée s’arrête où commence celle des « Valeurs de la République », Nôtre République, celle que nous avons toujours défendue, sous toutes les latitudes, celle que nous aimons tant.
Je me permets Mme La Ministre de terminer sur une note plus personnelle. Excusez mon ton parfois véhément, mais je suis révulsé, affligé par la conduite inconsidérée de ces collègues. Quel dommage que nous n’ayons pu lors de leur recrutement, grâce à notre veille citoyenne et notre vigilance républicaine, avec nos amis du monde de l’entreprise, barrer l’accès à la noble fonction d’enseignant chercheur à ces hérauts de la cause salafiste, du fait de l’existence de ces instances nationales infiltrées (CNU) que fort heureusement vous avez pris soin de réformer récemment, avec une radicalité qui vous honore. Ces collègues sont des terroristes en puissance et ceux qui vous accusent de chasse aux sorcières, de maccarthisme, feraient bien de sortir de leur silence coupable, de leur complaisance complice, à l’égard de ces collègues qui n’ont d’autre buts politique et scientifique que la mise en péril de notre idéal de progrès et de notre unité nationale, si malmenés par les mouvements sociaux de 2019 (soignants, fonctionnaires, gilets jaunes) qui ont paralysé notre économie et laissé notre pays exsangue. Notre Nation ne pourra survivre en cette période d’épidémie islamique que dans le respect des mesures barrières, la vaccination contre la chienlit, et l’allégeance à l’amour universel et infini de notre Seigneur, dont vous êtes comme Jeanne le fut jadis, le bras armé, pour bouter ces mécréants hors des facs. Car je n’en doute pas, la parousie est en marche, il est parmi nous, le Messie, L’Emmanuel (« Dieu est parmi nous »). Loué soit-il pour les siècles des siècles.
Je vous prie de croire Mme la Ministre, en mon dévouement sans faille. Je vais prier sans repos pour la réussite de notre entreprise de libération des biens de production et de consommation, sur la terre comme au ciel. Nous préparons l’avènement d’un homme nouveau, transhumanisé par l’amour de la patrie et de la globalisation libertarienne (Heureusement, tandis qu’ils festoient sur les 150 ans des ruines de leur Commune, nous recyclons même les racines de leurs mots fétiches!). Mais il nous faut garder le sens de notre sacerdoce, sans relâche nous dévouer à notre Bien et renforcer face à ces impies les piliers de notre foi : l’hygiène mentale, la sécurité, la surveillance sans faille et la répression, sans état d’âme, au besoin par la force paisible de nos compagnies républicaines, de ceux qui ne poursuivent pour satisfaire leurs bas instincts marxistes et séparatistes, que le projet diabolique de la destruction du meilleur des mondes possible, que nous bâtissons, dans le respect de nos valeurs universelles et éternelles. Il nous faut extirper ces démons du corps et de l’âme de notre Université, jeter au bûcher ces publications ignominieuses, qui salissent nos valeurs de progrès, que nous voulons au-dessus de tout engagement idéologique et partisan. Nous restons à jamais dans le giron bienfaiteur de notre Alma Mater, fiers de notre œuvre missionnaire au service de la Recherche de l’Excellence, dans le respect de notre divine objectivité scientifique, animés par notre obsession du progrès, de la croissance et du bien-être et par notre aspiration à cet absolu de sagesse auquel nous invitait un auteur du siècle passé resté trop inconnu : « Une totale liberté de pensée cosmique vers un nouvel âge réminiscent » (Skippy le Grand Gourou, 1991). Dans le sillon de cette citation, j’espère Mme la Ministre que vous me ferez l’honneur de lire ma dernière publication.
Maiçassampa-Lafleur, H. (2021) « Quel que soit le variant, le gauchisme est un virus mortel», Paris : POGROM (Presses Organisatrices du Grand Rassemblement d’Origine Macroniste).
Votre fidèle et dévoué,
MLH