Je suis assistante pédagogique de français et d'histoire-géographie dans un lycée professionnel du 93 . J'aimerais ici, comme d'autres l'ont fait, apporter mon regard sur la situation actuelle. Sans prétention d'exhaustivité dans les exemples que je prendrai, ce texte est de l'ordre du témoignage ou plutôt de l'opinion.
Il y a eu le choc, l'émotion et l'indignation du 7 janvier. Cette expérience collective d'un évènement traumatique a réuni le pays entier autour d'une valeur : la « liberté d'expression », contre un concept encore flou : le « terrorisme ». Le soir même des milliers d'hommes et de femmes manifestaient dans la France entière à travers des slogans d'insoumission et de résistance à la panique. Nous avons entendu et clamé en chœur les « même pas peur », les « ils ont voulu nous mettre à genoux, ils nous ont mis debout », les « touche pas à la liberté ». Les plus branchés d'entre nous ont même su esthétiser leur colère et afficher en lettres lumineuses un magnifique « not afraid ». Nous Hommes éclairés de l'Occident, nous brandirons nos stylos jusqu'à la mort !
Un mois après, la peur, la méfiance et la répression sont reines de France. Nos représentants étatiques nous ont abreuvés des mêmes consternations et condamnations que celles que nous entendions au PMU... Vain espoir, celui de croire que ceux qui sont payés à réfléchir aient des paroles qui nous éclairent et nous élèvent ! Par mimétisme ou par manque d'inspiration, nos dirigeants n'ont fait que parodier sans subtilité un vieux scénario américain où les Bons organisent la traque des Méchants. Nous avons tout de même eu une petite variante à la française grâce aux déclarations d'amour posthumes de Jeannette Bougrab1 qui ont ajouté à la tragédie, un air de vaudeville un peu glauque. Malheureusement nous ne regardons pas un mauvais film

et le scénario est beaucoup plus terrifiant. Terrifiant et complexe car l'ennemi est parmi nous.
« Ces questions nous sont insupportables »
Au lendemain des évènements la Ministre de l'Éducation a demandé aux enseignants de libérer la parole dans les salles de classe. Initiative salutaire et saluée. Pourtant c'est sans transition qu'une semaine après, la Ministre s'exprime ainsi à l'Assemblée Nationale : « En effet, même là où il n’y a pas eu d’incident, il y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves. Nous avons tous entendu des phrases telles que : « Je soutiens Charlie, mais… », ou encore : « C’est deux poids deux mesures : pourquoi défendre la liberté d’expression ici, mais pas là ? ». Ces questions nous sont insupportables, surtout lorsqu’on les entend à l’école, qui est chargée de transmettre des valeurs.2». Ces propos tenus dans un contexte où la France entière se lève pour défendre la liberté d'expression, ont d'abord suscité la réaction de Noëlle Cazenave-Libermann, militante à l'Union des Juifs de France pour la Paix (UJFP). Dans une lettre ouverte, elle compare les mots de la Ministre à ceux d'un nazi dans l'oeuvre de Primo Levi 3, puis s'exprime ainsi« Madame la ministre garante des valeurs de la République, la République est inégalitaire. En plus d’être économiquement inégalitaire, elle est ethniquement inégalitaire. Et c’est à une partie de la jeunesse, socialement marquée, ethniquement marquée, que vous venez d’interdire de demander pourquoi..4».
En cours

de soutien d'histoire, bien avant l'attentat du 7 janvier, une élève lambda m'a demandé « pourquoi on n'aime pas les juifs ? ». Aurais-je dû m'insurger de sa question plutôt que de lui expliquer l'amalgame courant entre la pratique religieuse du judaïsme et la politique controversée de l'État d'Israël ? Devons nous dire à nos ados qu'ils pensent mal, plutôt que de leur donner des clés pour réfléchir ? Je m'interroge et pourtant... Difficile de comprendre comment une morale directive

qui interdit le dialogue peut avoir un effet pédagogique bénéfique sur des enfants et des adolescents. Par quel miracle un jeune qui est sanctionné pour une question peut changer d'avis ? Cette méthode pourrait éventuellement fonctionner avec un enfant seul que l'on enfermerait dans un placard chaque fois qu'il soulève une question qui fâche. Là oui, isolé et sans espace d'expression, il se tairait certainement pour survivre. Mais dans un établissement scolaire où les élèves communiquent sans cesse et où l'accès à l'information est illimité, cette directive est contre-productive. Un adolescent dont on censure les questions à l'école, trouvera des réponses ailleurs. Et un adolescent, ça n'a pas la réputation d'être modéré.
Pourquoi y a t-il eu des « incidents » pendant la minute de silence ?
Une minute de silence comme tout le monde le sait est une minute d'hommage, une minute où l'on se doit d'être triste. Au lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo, nous étions une majorité à avoir besoin de cette minute de recueillement collectif. D'autres ignoraient l'existence de ce journal et ne se sentaient ni plus indignés, ni plus tristes que la veille au matin.
Par ailleurs, certains élèves de confession musulmane ont été choqués d'apprendre que la laïcité signifiait aussi qu'il était légal de les attaquer dans leur foi. Fleur Pellerin dira plus tard que « La liberté d'expression peut être une liberté d'offenser5». Ces élèves qui, dans la ferveur de leur jeunesse ont réagi aux caricatures de Mahomet avec violence et démesure, ont été largement exposés dans les médias, j'en dirai donc peu. Je relève tout de même que c'est l'UJFP , qui en replaçant ces élèves issus de l'immigration post-coloniale dans leur situation sociale et politique actuelle, a su tenir les propos les plus pertinents. Ainsi ont-ils écrit dans un communiqué publié le 9 janvier : « Peut-on imaginer des caricatures émanant de journaux progressistes critiquant la religion juive pendant les années trente au moment de la montée de l’antisémitisme et de la persécution des juifs ? Et nous ne parlons pas ici de caricatures antisémites de l’époque mais de caricatures critiquant la religion juive.6». Cette réflexion a l'avantage de créer l'empathie, elle permet d'imaginer, comme Charb l'a fait avec Mahomet, la caricature de Moïse qui s’apprête à avoir des relations sexuelles avec un cochon dans un journal allemand de gauche des années 30 ? Loin de cette démarche compréhensive, la Ministre de l'Éducation a incité les professeurs à signaler ces élèves potentiellement dangereux.
Quant à moi, ce que j'ai entendu de la bouche des élèves relevait davantage du politique que du religieux. Ceux qui ont exprimé des réticences à l'émotion générale avaient une phrase en bouche, une phrase qui a insupporté Najat Vallaud-Belkacem. Cette phrase était « oui je soutiens Charlie, mais.. ». La suite, que notre ministre a omis de compléter, était « […], mais je soutiens aussi les Palestiniens, les Syriens, les Irakiens...». Est-ce que ces propos dénotent d'une admiration pour les terroristes ou d'un manque d'empathie pour les familles des victimes ? Au contraire, leur empathie était beaucoup plus large. Ils auraient voulu que l'on se taise pour toutes les injustices, pour toutes les morts absurdes de ce bas monde. À travers cette phrase les élèves, loin de s'extraire de la République , en expriment les trois grandes valeurs : la liberté d'expression, l'égalité dans l'hommage aux victimes et la fraternité entre les peuples. Très tôt les évènements du 7, 8 et 9 janvier ont été replacés par les élèves dans leur contexte international : l'attentat qui la même semaine a causé 2000 morts au Nigeria, les horreurs qui continuent à avoir lieu en Syrie et à Gaza... Dans cet environnement, l'opposition du crayon de l'occidental contre la kalachnikov du barbare a rapidement perdu toute crédibilité. Car comme l'a écrit le journaliste australien Corey Oakley "ce ne sont pas des crayons et des stylos qui ont été déversés sur l'Irak, Gaza ou l'Afghanistan7". Les élèves ne l'ignorent pas. Ces conflits, avec celui de la Syrie semblent être devenus de véritables symboles du traitement inégal des crimes contre l'Humanité. Cette perspective analytique d'injustice internationale n'est pas la seule source explicative, cependant elle ne peut être niée car elle est centrale dans le discours de légitimation des actes terroristes. Les acteurs eux-mêmes revendiquent une justification idéologique d'ordre international: les frères Kouachi se nourrissaient de leur indignation contre l'occupation américaine en Irak, Mohamed Merah voulaient venger les enfants palestiniens ... Alors oui, nous expliquons aux élèves que le meurtre d'innocents ne peut en aucun cas justifier le meurtre d'autres innocents. Mais certains regrettent alors que les actes des terroristes ne soient pas plus politiques, « Si ils avaient des kalachnikov pourquoi n'ont ils pas tiré sur l'Elysée ? ».
Pourquoi tant d'adhérents à la théorie du complot?
La théorie du complot consiste à croire que, des hommes ou un groupe ont un intérêt à ce que l'évènement se produise. Ces théories dites conspirationnistes ne datent pas d'hier, mais à l'heure actuelle internet leur donne une grande visibilité. Dans le cas précis des attentats du 7, 8 et 9 janvier, la présence lors de la marche républicaine de représentants d'États où la presse est muselée, et les diverses délations au sein des établissements scolaires relayées parfois jusqu'à la gendarmerie, sont venus renforcer cette idée de complot . La Ministre de l'Éducation qui a encouragé et félicité ce genre de dérive fut la première à prôner la sanction pour les élèves qui ne s'alignaient pas sur le consensus général.
Nous savons que les élèves d'aujourd'hui ont accès via le web à diverses sources d'apprentissages, de connaissances et d'informations sur le monde. Malheureusement ou pas, nous ne sommes plus à l'âge d'or de l'éducation à la baguette où l'instituteur unique détenteur du savoir incarnait une autorité acquise. Face à l'éducation nationale et à l'autorité des professeurs, internet se révèle être un véritable contre-pouvoir. Et même s'il s'avérait possible d'encadrer la liberté d'expression au sein des institutions scolaires, il serait impossible de contrôler leur liberté de comprendre et de penser en dehors de ce cadre. Le résultat est triste car aussi loufoques et amateuristes que sont les thèses complotistes sur internet, elles ont un effet car elles sont des explications.
Mais où s'informent ces élèves ? Sur quel genre de site d'informations trouvent-ils des explications complotistes ? En tout cas pas dans les médias traditionnels qui véhiculent une image clichée et dégradante de leur lieu de vie8. Suite aux attentats, combien de journalistes se sont rendus dans les banlieues à la pêche aux informations scandaleuses9? L'article du Figaro intitulé «A Grigny, la ville de Coulibaly, la théorie du complot va bon train » a reçu une magnifique réponse de tolérance des jeunes reporters de Grigny10. En une petite phrase, ils révèlent la méthode d'enquête de la journaliste : interviewer quelques collégiens en colère pour stigmatiser une ville entière. La méfiance envers les journalistes est généralisée pour cette raison simple: nous jugeons de la pertinence d'un propos lorsqu'il traite d'un sujet que l'on maîtrise. Or si les informations produites sur leurs banlieues s'avèrent caricaturales et partielles comment vont-ils interpréter le reste ?
L'arrestation de Dieudonné au lendemain de la marche républicaine a également renforcé l'idée d'un complot et mis en branle tous les discours sur la liberté d'expression.
« C’est deux poids deux mesures : pourquoi défendre la liberté d’expression ici, mais pas là ? »»
Cette question, insupportable pour Madame la ministre en a caché une autre bien précise : pourquoi la liberté d'expression est valable dans le cas de Charlie Hebdo et pas dans celui de Dieudonné ? Dans les médias, ceux qui se posaient cette question - souvent considérée comme illégitime -, ont quasi systématiquement été représentés comme des jeunes de banlieues. Les politiciens et les journalistes11 qui ont tenté d'y répondre étaient en général d'accord sur la réponse : « non, il n'y a pas deux poids, deux mesures». Dans la presse américaine12l'arrestation de l'humoriste au lendemain de la marche républicaine a suscité quelques réactions d'incompréhension. Malgré le consensus général sur l'affaire Dieudonné, quelques journalistes ont su s'extraire de leurs conditions pour proposer une analyse plus proche de la réalité. Alain Gresh, journaliste du Monde Diplomatique, sans se concentrer sur l'humoriste, commente les paroles de la ministre de l'Éducation et écrit dans les dernières lignes de son article « Deux poids, deux mesures ? Oui, il faut le dire, la République française est tout sauf égalitaire. Faut-il s’étonner que les jeunes des quartiers populaires en aient conscience ?13». Sidibé Pallud, présentateur sur Guyane 1ère, s'attache quant à lui à démontrer à travers de nombreux exemples que « Le deux poids, deux mesures », est un sentiment qui se nourrit de faits et avant tout de faits14!"
Et quand, à notre grand étonnement, des journalistes beaucoup plus consensuels s'y attèlent, les réponses des politiciens sont consternantes. Sur le plateau de l'émission "Des paroles et des actes", David Pujadas demande à Najat Vallaud-Belkacem de commenter une phrase d'un jeune de banlieue, issue d'un reportage diffusé lors de l'émission15, « quand on parle des homos, on est homophobe, quand on parle des juifs on est antisémite et quand on parle des musulmans c'est la liberté d'expression ! ». La ministre de l'Education répond « un certain nombre de règles et de valeurs qui nous paraissent évidentes comme la laïcité, la liberté d'expression par exemple ne le sont pas tant que ça pour un grand nombre de jeunes qui ne les comprennent pas. Ils jugent qu'on est dans un système à deux vitesses, « deux poids, deux mesures » comme ils disent, et on a besoin de leur expliquer davantage ». Mais que devons-nous expliquer davantage aux élèves ? Que c'est au nom de la liberté d'expression qu'ils doivent se taire? Qu'au nom de la laïcité, leurs mères si elles sont voilées, ne peuvent pas nous accompagner en sortie scolaire? Que le ministère de l'Éducation signe une convention avec la LICRA mais qu'il n'y a rien de contradictoire là dedans 16. Que la société est inégalitaire mais qu'il ne faut pas le dire ? Ne devons-nous pas au contraire, prendre au sérieux ce sentiment d'injustice pour le combattre à sa racine?
Dieudonné est accusé "d’exploiter les blessures identitaires des populations d’origine africaine 17". Cet argument à propos de l'humoriste revient fréquemment. Les évènements récents ont aussi réveillé des formes de concurrences mémorielles. Un sujet brûlant en France. Comme l'a révélé une enquête de l'Institut National de Recherche Pédagogique (INRP), il se cristallise entre autre autour de l'enseignement de la Shoah18. Les enseignants soulignent des difficultés comme "la saturation ressentie par des élèves, qui ont le sentiment d'aborder le thème à chaque niveau d'étude, à l'école primaire, puis au collège et enfin au lycée".Cet enseignement est aussi sujet à polémique car les élèves estiment que d'autres thèmes s'en trouvent lésés : l'esclavage, la guerre d'Algérie, la situation des Palestiniens... Ces questions de mémoires sont très sensibles car elles touchent à la douleur et à la reconnaissance de chacun. Il serait pourtant urgent de briser ce tabou, d'abord en admettant que les enjeux mémoriaux diffèrent selon les générations, et ensuite en tentant de comprendre comment dans cette France désormais multiculturelle, l'École peut gérer ces conflits et panser ces « blessures identitaires ».
Je me joins entièrement à la conclusion plus réaliste qu'alarmiste de Monsieur Pallud « En continuant à minimiser ou à ne pas reconnaître ce « deux poids deux mesures », à traiter le phénomène Dieudonné sous le seul prisme du négationnisme et de l’antisémitisme, nous sommes en train de suturer une plaie sans avoir guéri l’infection. Et un jour, nous nous lèverons en état de choc en nous demandant à quel moment et pourquoi des jeunes de France sont devenus des ennemis de l’intérieur. J’ai connu cela un 7 janvier 2015 »
La France a peur. Alors l'État, en usant de moyens des plus répressifs aux plus absurdes, s'acharne à identifier cet ennemi intérieur. L'ennemi est bien français malgré quelques commentaires qui sentent à plein nez le vieil administrateur colonial, du type : «Mais comment ? Ce sont ces enfants que nous avons accueillis, soignés, éduqués et logés qui se retournent contre nous ? » Au fond, nous le savons, nos ennemis ne sont pas des individus. Nous ne sommes pas face à des fous, mais face à un phénomène social que nous ne maîtriserons que lorsque l'on décidera d'en traiter les réelles causes. Pourtant, la résistance des esprits est féroce : difficile d'admettre que la France d'aujourd'hui est le résultat de ce que nous avons fait hier. Et comme en tant que Française j' aurais presque peur d'être accusée d'apologie au terrorisme en explorant tout ça, je lance un appel : `
Où est le jeune anthropologue africain qui va tenter de comprendre pourquoi aujourd'hui, des Français s'entretuent ?
1 Jeannette Bougrab a été secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative sous le gouvernement Fillon, membre actuel du Conseil d'Etat et ancienne compagne de Charb, directeur le la publication du journal satirique Charlie Hebdo.
2 Assemblée nationale, Affirmation des valeurs républicaines à l'école. Première séance du mercredi 14 janvier 2015. Compte rendu intégral. Disponible à l'adresse: http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2014-2015/20150108.asp#P410611
3 LEVI Primo, Si c'est un homme, Pocket, numéro 3117, 1988. ISBN: 9782266022507
4 CAZENAVE-LIBERMAN Noëlle, « hier ist kein warum » (ici il n’y pas de pourquoi). Publié le 27 janvier 2015. In: UJFP [en ligne]. Disponible à l'adresse: http://www.ujfp.org/spip.php?article3802
5 DOIEZIE Mathilde, Fleur Pellerin: "La liberté d'expression peut être la liberté d'offenser". Publié le 6 février 2015. In: Le Figaro culture [en ligne]. Disponible à l'adresse: http://www.lefigaro.fr/culture/2015/02/06/03004-20150206ARTFIG00123-fleur-pellerin-la-liberte-d-expression-peut-etre-une-liberte-d-offenser.php
6 Bureau national de l'UJFP, Être ou ne pas être Charlie – là n’est pas la question. Publié le 9 janvier 2015. In: UJFP [en ligne]. Disponible à l'adresse: http://www.ujfp.org/spip.php?article3760
7 GOUESET Catherine, Non, tout le monde n'est pas Charlie. Publié le 14 janvier 2015, mis à jour le 15 janvier 2015. In: L'express [en ligne]. Disponible à l'adresse: http://www.lexpress.fr/actualite/monde/comment-etre-solidaire-sans-etre-charlie_1640631.html
8 GAILLARD Barthélémy, Jérôme Berthaut, sociologue : « La banlieue médiatique est le lieu de toutes les déviances. ». Publié le 23 décembre 2013. In: Ragemag. Disponible à l'adresse: http://ragemag.fr/jerome-berthaut-la-banlieue-mediatique-deviance-57632/
9 KEFI Ramsès, Pourquoi toujours le 9-3 ? Publié le 30 janvier 2015.In: Rue89. Disponible à l'adresse: http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/30/pourquoi-toujours-9-3-257397
10 Reporters citoyens de Grigny, Nous, jeunes de Grigny, refusons les préjugés. Publié le 16 janvier 2015, mis à jour le 18 janvier 2015. In: Le Monde [en ligne].Disponible à l'adresse: http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/16/nous-jeunes-de-grigny-refusons-les-prejuges_4558143_3232.html
11 LCP et Eclectic Productions, Cahiers de doléances: minorités! Deux poids, deux mesures? In: LCP Assemblée nationale [en ligne]. Disponible à l'adresse: http://www.lcp.fr/emissions/cahiers-de-doleances/vod/164847-minorites-deux-poids-deux-mesures; LORET Eric, Cher D., il n'y a pas deux poids, deux mesures. Publié le 14 janvier 2015. In: Libération [en ligne]. Disponible à l'adresse: http://www.liberation.fr/societe/2015/01/14/cher-d-il-n-y-a-pas-deux-poids-deux-mesures_1180856; MANENTI Boris,Une liberté d'expression à deux vitesses ? 7 questions pour comprendre. Publié le 20 janvier 2015. In: Nouvel Observateur [en ligne]. Disponible à l'adresse:http://tempsreel.nouvelobs.com/charlie-hebdo/20150120.OBS0346/une-liberte-d-expression-a-deux-vitesses-7-questions-pour-comprendre.html; FranceTV Info, Dieudonné, Charlie Hebdo : deux poids, deux mesures ? Publiée le 15 janvier 2015; FranceTV Info, Liberté d'expression : pourquoi Dieudonné et "Charlie Hebdo", ce n'est pas pareil. Publiée le 16 janvier 2015.
12 La liberté d'expression française vue depuis l'Amérique. Publié le 15 janvier 2015.In: L'express [en ligne]. Disponible à l'adresse:http://www.lexpress.fr/actualite/monde/la-liberte-d-expression-francaise-vue-depuis-l-amerique_1641170.html
13 GRESH Alain, Charlie, je ne veux voir dépasser aucune tête. Publié le 20 janvier 2015.In: Les blogs du Diplo. Disponible à l'adresse:http://blog.mondediplo.net/2015-01-19-Charlie-je-ne-veux-voir-depasser-aucune-tete
14 PALLUD Sidibe, "Deux poids deux mesures", cette évidence que personne ne veut voir. Publié le 18 janvier 2015.In: Blog Médiapart. Disponible à l'adresse: http://blogs.mediapart.fr/blog/sidibe-pallud/180115/deux-poids-deux-mesures-cette-evidence-que-personne-ne-veut-voir
15 Des paroles et des actes, Après le choc, diffusé sur France 2 le jeudi 22 janvier 2015.
16 VALLAUD-BELKACEM Najat, Le ministère de l'éducation nationale renouvelle son partenariat avec la Licra. Publié le 29 janvier 2015. Disponible à l'adresse:http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/01/29/le-ministere-de-leducation-nationale-renouvelle-son-partenariat-avec-la-licra/
17 ALBERTINI Dominique, Dieudonné, l'antisémitisme mot à mot. Publié le 22 juillet 2014. In: Libération [en ligne]. Disponible à l'adresse: http://www.liberation.fr/societe/2014/07/22/dieudonne-l-antisemitisme-mot-a-mot_1068493
18 DE COCK Laurence et PICARD Emanuelle, (Dir.) , La fabrique scolaire de l'histoire, Agone, 2009. ISBN: 9782748901061