denis bismuth (avatar)

denis bismuth

superviseur de coach et de thérapeute

Abonné·e de Mediapart

31 Billets

0 Édition

Billet de blog 13 mars 2024

denis bismuth (avatar)

denis bismuth

superviseur de coach et de thérapeute

Abonné·e de Mediapart

Milgram de sionisme

après la dernière guerre le travail du psychologue S. Milgram a permis de comprendre les mécanismes de la complicité active des populations d'europe aux crimes nazis contre les juifs.. aujourd'hui l'expérience de Milgram se rejoue avec dans le rôle du complice actif de "l'agentifié" ceux qui se présentent comme les descendants des victimes des barbaries nazies.

denis bismuth (avatar)

denis bismuth

superviseur de coach et de thérapeute

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

l’entêtement des communautés juives du monde occidental a soutenir contre toute logique le sionisme, malgré l’évidence de ses crimes et l’échec prévisible depuis longtemps de l’idéal sioniste nous rappelle le travail de recherche de S.Milgram. S.Milgram[1] a mis en évidence au travers de ses recherches les mécanismes de l’agentification  illustré magnifiquement dans le film i comme Icare mais surtout le faux jeu télévisé « le jeu de la mort » (disponible sur youtube). Il a montré  comment cette capacité a se réfugier derrière une idéologie dominante peut rendre un individu ou une population capable de produire des crimes ou d'en être complice en toute sérénité.

Cette expérience avait pour but de comprendre comment des « individus  lambda » dans l’Allemagne nazie mais aussi dans le reste de l’Europe ont pu se rendre complice de la shoah.

Ce que montre l'expérience c'est cette capacité à être complice est fonction de l'attachement de l'individu a l'autorité et l'idéologie qui le domine. L'expérience de Milgram montre aussi qu’à partir d’un certain seuil, les individus ou groupe cessent d'être complice. Il montre que le seuil critique de désolidarisation est fonction de la force de l’attachement de l’individu a l’idéologie.
Ce qui va etre discriminant dans l’abandon de la position de complice du crime ce n’est pas l’intelligence de l’individu mais sa capacité à connecter ses émotions. Les plus complices sont généralement les intellectuels qui trouvent toujours des justifications a leur complicité grâce à leur agilité d’esprit et leurs ressources culturelles. Si ce n’était pas aussi grave on pourrait rire de la coïncidence : L’effet milgram est mis en œuvre aujourd’hui en palestine par les descendants de ceux qui ont été victime de ce biais cognitif désastreux. On voit les rabbins et rabbines de nos communautés s’enferrer dans des justifications alambiquées qui ne répondent à aucune autre logique que celle de ce biais cognitif mis en évidence par Milgram.
Aujourd'hui se pose cette question du seuil dans la complicité des institutions juives avec le sionisme. Prêt à s'offusquer quand les islamistes prennent en otage l'islam, ces communautés sont moins promptes a se poser la question de savoir en quoi les pratiques d'un état qui se dit juif sont en cohérence avec le modèle éthique et moral dont ils se revendiquent. Le vol des terres, le massacre des populations, ne permettent apparemment pas à atteindre ce seuil.

L’affaire story killer[2] un illusion Killer ?
Pourra-t-on espérer que le fait d'avoir été manipulé par la guerre idéologique des services secrets israéliens sera un coup de boutoir dans l’ego blessés des institutions politiques autant que religieuses et que ce coup de boutoir commencera à fendiller l'armure de silence dans laquelle se protège ces institutions du monde occidental.

Sans courage et myope, le monde occidental s’offusque seulement quand il est concerné. On se rappellera que les pays occidentaux ont rappelé leur ambassadeur de russie quand un ancien espion résident en Angleterre a failli etre empoisonné mais pour les crimes contre les ouighours et les opposants Russes on se contente de s’offusquer.

On ne rappelle pas l’ambassadeur israélien quand le  bâtiment de traitement du covid à Gaza, bâtiment payé par l’Europe, a été détruit le lendemain de son inauguration sous le prétexte qu’un permis de construire n’avait pas été déposé. Pas non plus l’affaire Pegasus. Par plus qu’on a rappelé l’ambassadeur israélien quand l’état sioniste a soutenu l’apartheid de l’Afrique du sud en formant ses milices de lutte anti rébellion urbaine ou en faisant transité par l’état d’Israël les productions sous embargo de l’Onu.

Comme les communautés juives, les institutions politiques des pays occidentaux maintiennent une complicité avec l’apartheid sioniste avec des arguments aussi fallacieux que « l’antisionisme est une forme déguisé de l’antisémitisme » que véhicule sans peur du ridicule nos dirigeants.

A ce compte là nous pourrions identifier un nombre très important de juifs antisémites.

On peut comprendre la colère de juifs intègres voyant leurs valeurs et leurs croyances détournées pour justifier l’injustifiable. On ne peut qu’etre triste de voir des représentants de ces communautés appeler à l’éradication des palestiniens au mépris du message révélé dont ils se réclament.

Chaque mort palestinien est une pierre qui chute de l’édifice de l’illusion sioniste.

l'an prochain Nuremberg ?

[1] L'expérience de Milgram est une étude de psychologie sociale menée par Stanley Milgram en 1963. Elle a pour but d'étudier le comportement humain face à l'autorité et la soumission à celle-ci, et consiste à tester la capacité des individus à obéir, même si cela implique d'infliger des souffrances à autrui.

Story Killers : une enquête de 100 journalistes révèle l’ampleur de l’industrie de la désinformationLa cellule investigation de Radio France a enquêté pendant plusieurs mois aux côtés de 30 médias internationaux dans le cadre du projet "Story Killers", coordonné par Forbidden Stories. Il lève le voile sur les coulisses de l’industrie de la désinformation, aujourd’hui en plein essor. https://www.francetvinfo.fr/monde/story-killers-une-enquete-de-100-journalistes-revele-l-ampleur-de-l-industrie-de-la-desinformation_5658659.html

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.