Abdoulaye Wade a peut-être assassiné un haut magistrat, 7 ans avant de devenir président du Sénégal; tout le monde s'en fou, surtout le président français. A Dakar on ne veut plus d' Abdoulaye Wade, encore moins de son fils Karim. Pourtant, le fiston est de plus en plus présent dans un certain nombre de dossiers. L'achat d'une centrale nucléaire clés en mains, achetée dans la discrétion à Paris mérite d'y regarder de plus prêt.
Le 27 août 2008, les français sont tout juste rentrés de vacances. Karim Wade se rend à l'Elysée. Il conclut un accord commercial à haute teneur radio-active avec le président Français : une centrale nucléaire sera construite au Sénégal; ce passage en force et contre tous les protocoles réservés au Ministre de l'industrie ne choque personne.
Pourtant, dans les salons de l'Elysée le fiston Sénégalais va jusqu'à demander à Nicolas Sarkosy de "choisir lui-même" les entreprises pour le projet.
La photo du VRP président français et du fiston sénégalais ne cache rien; les 2 hommes conclut un accord en dehors de tous les circuits habituels. Pire, l'exportation d'une nouvelle centrale nucléaire en Afrique ressemble à une vente derrière une salle enfumée de casino : L'argent, l'uranium et la non transparence ont gagné.
Denis de Montgolfier.
A venir : livre, " AFRICA PAPA, ENQUÊTE SUR LES FORFAITS DES PRESIDENTS AFRICAINS. "