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Billet de blog 17 mai 2020

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La pandémie de Covid-19 : un révélateur de la fracture numérique

Dans notre société digitalisée, ne pas disposer d’un smartphone, d’une connexion à internet, c’est être coupé du monde, surtout en période de confinement. Pour prendre des nouvelles de ses proches, il est nécessaire d’être équipé. Or, plusieurs milliers de personnes ne disposaient pas de des ces ressources. Pour y remédier, des actions solidaires et de terrain se sont mises en place.

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 Les actions solidaires de SFR

En France, durant cette période de pandémie, l’opérateur SFR a mis en œuvre des actions solidaires. Le groupe a offert du matériel à plusieurs associations, dont Emmaüs, l’Armée du Salut ou encore le Secours Catholique. Au milieu du mois de mars, l’entreprise de téléphonie entendait participer à un « engagement d’urgence ». Le but était de fournir rapidement à 75 000 personnes coupées du numérique des recharges prépayées, mais aussi 20 000 smartphones avec appels et SMS illimités, et enfin 700 000 Go d’internet pour toute la France.

Ce dispositif a pour but de permettre une réduction de la fracture numérique et donc assurer l’inclusion numérique. Le service client SFR continue d’être à l’écoute des demandes des clients. L’enjeu est de briser l’isolement des personnes les plus précaires. Avec ces dons effectués par l’opérateur, un certain nombre de SDF ont pu aussi avoir accès au numérique. Pour un sans-abri, disposer d’un téléphone, c’est garder du lien social et accéder à des informations pour continuer à se nourrir et se laver. De plus, un certain nombre d’enfants de familles défavorisées ont pu suivre les cours à distance.

Les actions de terrain menées par Emmaüs

Au cours de cette période de confinement liée au Covid-19, les actions menées par Emmaüs Connect ont été importantes pour de nombreuses familles précaires. Sur le terrain, avec le soutien d’acteurs comme SFR, ils ont pu apporter une aide aux personnes souffrant de la facture numérique. L’association a distribué 5 000 recharges gratuites pour des familles précaires. 20 000 téléphones ont été donnés à des personnes en difficulté, notamment des SDF, des migrants et des individus isolés. Ces personnes ont besoin de garder le contact. D’autant plus qu’avec le confinement, les systèmes d’aide aux plus démunis ont été désorganisés. Par ailleurs, de nombreux ordinateurs et tablettes ont été accordés à des jeunes pour qu’ils puissent suivre une scolarité à distance. Cette distribution a été réalisée en lien avec le ministère de l’Éducation nationale.

L’engagement de Microsoft et de l’Unicef

L’Unicef et Microsoft ont indiqué, fin avril, l’extension d’un site d’apprentissage pour accompagner les enfants et les jeunes atteints du Coronavirus à continuer leur scolarité à la maison. Pour l’Unicef, il s’agit de trouver des solutions innovantes pour les jeunes qui traversent une période compliquée. Plus de 180 pays ont fermé leurs écoles dans le monde. 1,5 milliard d’enfants ne peuvent donc pas se rendre à l’école en raison du Covid-19. Le Passeport d’apprentissage qui a pour objectif que les élèves poursuivent leur scolarité a été étendu. C’est une plateforme numérique gérée par Microsoft et l’Université de Cambridge et qui permet l’enseignement à distance. Le site fournit également des ressources aux enseignants.

Actuellement, l’ensemble des États qui disposent d’un programme scolaire pouvant être enseigné à distance peuvent assurer l’apprentissage en ligne pour les élèves grâce à des appareils connectés. Le Kosovo et l’Ukraine, par exemple, utilisent ce Passeport d’apprentissage. Concernant les ressources mises à disposition, on trouve des livres en ligne et des vidéos. Il s’agit de réduire le fossé numérique qui peut exister dans le monde. Chaque programme est adapté selon les langues nationales. Ce dispositif est un exemple de collaboration entre l’UNICEF et le privé, fondée sur une approche commune.

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