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Billet de blog 8 juin 2021

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Macron et la tarte à Tain : version moderne de la tarte à la crème contestataire?

Ce n’est pas une tarte à la crème, mais il faut bien reconnaitre que cette variante culinaire, de l’agression « à la tarte », semble avoir atteint plusieurs objectifs. Attiré par l'irrésistible jeu de mots et le coté non politiquement correct, mais insignifiant, du fait, l'auteur assume le coté satyrique (et cathartique?) de cette notule.

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Bon d’abord, elle a ciblé le visage, à la crème ou version "Caroline et Stéphanie", manifestement, même combat. Elle a probablement calmé un président courant à la « rencontre » des Français.e.s, campagne politicienne déguisée (au frais de l’Elysée donc de nos impôts). Car au vu du dispositif de sécurité lié à un tel déplacement (l’auteur de ces lignes a pu le mesurer lors d’une autre « visite » présidentielle : tout est bordé à environ 1km à la ronde), il aura fallu de l’esprit pour échapper aux policières manœuvres de contrôle. Et beaucoup de détermination. Se faire claquer à Tain, cela calme.

L’analyse de la vidéo (des deux en fait), un peu comme celle de l’épisode au cours duquel un autre président vibrionnant s’était fait alpaguer par la manche, ces vidéos donc, révèlent, à nouveau, le très petit nombre de personnes présentes lors de cette séquence. Et démonte donc l’image du « président baigné dans le peuple ». On est loin, très loin, de l’engouement suscité par les populaires de Gaulle ou même Chirac.

Enfin, le « président des riches » est remis à sa place par un simple soufflet. Car, s’il a bien pris une marque de mépris sur la joue, il ne saurait se targuer d’une quelconque douleur, sauf à l’ego, étant donné la relative « faiblesse » de la gifle portée. La violence est symbolique.

Cette simple tarte à Tain illustre parfaitement le décalage entre un président à la recherche d’une séquence politicienne comme preuve d’action, et un peuple bien loin de ces préoccupations électoralistes masquées, mais logiquement hystérisé par une très longue séquence (36 mois) d’errance du pouvoir présidentiel (et de ses gouvernements).

"Qu'ils viennent le chercher!" disait-il, toujours arrogant (au sujet d'Alexandre Benalla) ; c'est fait! Et avec subtilité.

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