Nous ne sommes pas « bouffeur de curé » ou de tout autre croyant. Même plutôt le contraire s'ils tiennent la religion à sa place et à fortiori quant celle-ci leur inspire d'être aux côté des travailleurs et des familles populaires (comme les prêtres ouvriers par exemple). Mais voici que nous apprenons que notre fille, élève de Terminale dans un Lycée public, devra passer les épreuves écrites du Bac dans les locaux de l'ensemble Scolaire Notre-Dame Saint-Louis Saint Clément, établissement scolaire français d'enseignement primaire et secondaire privé catholique sous contrat d'association avec l'État.
Nous, ses parents, ça nous fait rire jaune de voir que des responsables de l'Education nationale, répondant de la République Française, ont pu avoir cette idée.
Nous avons donc protesté contre cela auprès de la ministre de l'Education, des autorités académiques, de toute la force de notre attachement à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, et à la liberté de penser.
Nonobstant, nous leur avons demandé combien coûte aux finances publiques de faire usage de ces locaux.
Pas de réponse.