Helléniste honoraire : dès que j'entends le mot "biais", je pars en courant.
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Voilà donc nos candidats qui battent la campagne ; c'est du moins ce que vont répétant quelques journalistes en manque d'expressions originales. Savent-ils donc qu'ils traitent nos candidats de doux rêveurs ? Peut-être pire : de paranoïaques délirants. Il est vrai qu'à ce compte-là, certains correspondent assez bien à la définition...
Qu'ils relisent donc un peu La Fontaine pour se rendre compte de leur confusion. L'expression concerne Perette, vous savez, celle qui construisait bien imprudemment des Châteaux en Espagne en lançant à ses cochons de concupiscents regards.
Si j'ai bonne mémoire, ladite fable se clôt sur "Je suis Gros Jean comme devant".
Et si nos candidats se contenaient de mener campagne au lieu de la battre ? Ce serait peut-être plus prudent.
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