L'intervention en "Grand entretien" sur France Inter samedi 15 juin, résume à la fois la déraison face à la réalité du moment, la mauvaise foi et le comportement "après nous le déluge".
Je résume ce que j'ai entendu : le gouvernement conduit bien la France, tout changement de politique risque de compromettre le plein enmploi et l'équilibre budgétaire d'aujurd'hui.
Les opposants sont deux extrèmes de droite et de gauche également dangereux et inconséquents. Les élire ne peut conduire qu'à la catastrophe ...
Rien sur la précarité de plus en plus de personnes, rien sur le recours croissant à la violence, rien sur le manque d'enseignants et de soignants. Rien sur la Justice non respectée d'abord par trop de ministres, donc par le Président lui-même. Rien sur le déni de la dégradation du climat et l'absence de volonté face aux lobbies qui imposent de reporter constamment les actions nécessaires, ...
Comment mentir sur le plein emploi dont il se vente et sur le coût des cadeaux aux entreprises pour faire semblant, nier les mensonges des uns et les propositions des autres, qu'il ne peut ignorer.
Je regrette l'habitude de non réponse, aux "gilets jaunes", aux mobilisations populaires, aux grèves, le mépris du Parlement, mais je n'imaginais pas, jusqu'à la décision de dissolution et à cette audition la capacité de déni !